La douzième génération de la voiture la plus vendue de tous les temps a fait sensation à son lancement, en dévoilant ses dessous de Prius. Non, TOYOTA n'a pas perdu la tête en résiliant le bail des blocs purement thermiques sous le capot de sa compacte. On en a eu la preuve tout au long du test-drive de la Corolla Sport !
A sa sortie, la douzième génération de la TOYOTA Corolla a laissé perplexes les observateurs. Comment l’héritière de la voiture la plus vendue dans le monde (près de 46 millions d’exemplaires écoulés depuis l’avènement de la lignée en 1966) pouvait-elle prendre à ce point ses distances avec ses devancières ?
Disponible dorénavant en deux variantes, Sport et Prestige, qui offrent respectivement des silhouettes bicorps et tricorps, la compacte iconique de la firme d’Aichi n’est désormais proposée qu’avec une motorisation hybride. Un véritable pari !
Un pari gagnant, dans la mesure où elle a glané le statut de best-seller mondial en 2019, soit lors de sa première année dans les concessions de TOYOTA, avec 1.236.390 exemplaires, ce qui représente une croissance de 4,1% par rapport à 2018, année où la génération suppléée s’était également classée au sommet de la « chaîne alimentaire ».
Sur notre marché, où l’hybride n’est pas vraiment en odeur de sainteté et où les Corolla Sport et Prestige vont prochainement boucler une année de présence, elles parviennent néanmoins à tirer leur épingle du jeu, ne se contentant pas de faire de la figuration face aux rivales Diesel « mainstream ».
A l’occasion de l’essai de la variante « hatchback », de la Corolla Sport, nous avons identifié assez vite l’une des raisons de ce succès : le look, mon vieux, le look !
Comme le SUV urbain C-HR avant elle, la Corolla Sport envoie valdinguer les conventions ! Alors que ses aînées étaient consensuelles, attachées aux lignes classiques, elle affiche une dégaine rock n’roll, originale, voire avant-gardiste.
La face avant est agressive, limite patibulaire. La calandre généreuse, qui annexe une grande partie du bouclier, et les feux à LED en forme de « tomahawk » à la signature lumineuse très ouvragée, sont du plus bel effet.
Si notre modèle d’essai partage sa proue avec la berline moyenne sedan qui lui sert de frangine, il dispose logiquement d’un profil et d’une poupe plus racés. Avec ses jupes latérales seyantes, ses hanches et son bouclier arrière rebondis, ou encore son becquet de hayon que ne renierait pas une GTI, ses deux canules d’échappement chromées factices et sa carrosserie biton, la Corolla Sport ne passe clairement pas inaperçue et peut légitimement lorgner un prix de beauté au sein de son segment.
A bord, ce qui capte en premier les mirettes, c’est l'écran tactile central de 8 pouces, qui permet de gérer l’essentiel des fonctionnalités du véhicule, tout en lui offrant une connectivité correcte.
La présentation épurée, zen, la qualité perçue et l’habitabilité honnêtes, ou encore la position de conduite, le frein électrique, qui permet, mine de rien, de dégager de l’espace entre les sièges, ou encore le chargeur par induction, figurent également parmi les atouts de cette Corolla Sport.
On ne peut en dire autant de son coffre, qui n’affiche que 361 l, soit 109 litres de moins que la version à malle (Corolla Prestige). La moyenne du segment s’établit autour de 400 l.
Passons sans transition au volet technique, puisque ce sont les batteries de cette compacte hybride, placées sous le plancher de coffre, qui rognent sa capacité de chargement.
Partageant avec la Prius 4 et le C-HR leur groupe motopropulseur, à savoir leur 4-cylindres 1.8 l essence à cycle Atkinson, leur petit bloc électrique et leur transmission à variation continue (CVT), la Corolla Sport offre un compromis performances/efficience des plus intéressant.
Elle développe 122 ch, ce qui lui permet de toiser la plupart des compactes Diesel du marché, mais ces dernières font mieux que se rebiffer en matière de couple maxi, la Corolla Sport se contentant de 142 Nm. Ses rivales affichent facilement plus du double.
Ceci étant, vous pouvez nous croire sur parole quand on vous dit qu’elle ne se traîne pas. Si vous êtes plutôt du genre à ne faire confiance qu’aux chiffres, sachez qu’elle revendique une Vmax de 192 km/h et un chrono de 8,8 s pour accélérer de 0 à 100 km/h. Pas mal pour une compacte créditée d’une consommation moyenne de 3,3 l/100 km, vous ne trouvez pas ?
Au volant, la Corolla S fait apprécier sa direction précise et directe, sa suspension au calibrage ménageant la chèvre et le chou, le confort et le dynamisme. Mais, très vite, elle dicte ses propres règles du jeu !
A quoi bon acheter un véhicule hybride si c’est pour y vivre une expérience similaire à celle proposée par un véhicule 100% thermique ?
Si cette Toy’ se prête volontiers à une conduite « sportive », pressée, compensant la modicité de sa force motrice par une disponibilité à très faible régime, c’est cependant quand on calme le jeu, quand on change de « mindset », qu’elle dévoile l’étendue de son talent. La règle du jeu, c’est de rouler au maximum en mode 100% électrique, d’espacer au maximum les intervalles de passage à la pompe et de préserver au maximum l’environnement.
Au démarrage, si vous ne dépassez pas les 50 km/h, que vous ne sollicitez pas plus que de raison la pédale de droite et qu’inversement, vous n’avez pas le pied lourd sur sa voisine, la Corolla S ne s’en remettra qu’à son bloc électrique, et ce sur quelques kilomètres. Si le silence est d’or, la Corolla Sport est une orfèvre !
Ce test-drive nous a permis de comprendre une chose : il y a un avant et un après Corolla dans la stratégie hybride de TOYOTA. Le constructeur japonais a rendu cette technologie « grand public » dès lors qu’il y a converti son best-seller.
Fin avril dernier, le géant nippon annonçait avoir dépassé la barre des 15 millions de modèles hybrides vendus depuis l’apparition, en 1997, de la Prius première du nom.
Cela fait en moyenne dans les 750.000 véhicules produits annuellement, avec une forte accélération de la cadence ces dernières années, à la faveur de l’avènement d’autres modèles moins clivants que la Prius, notamment le C-HR et le RAV4, ou des cousins premium produits par LEXUS. Ce n’est certainement pas avec la Corolla S (et sa variante à malle Prestige) que le rythme s’adoucira. Au contraire !
Véritable succès aux Etats-Unis, en Asie du Sud-Est et, dans une moindre mesure, en Europe, la Corolla douzième du nom n’est peut-être pas en mesure de rivaliser, sur notre marché, avec les fines fleurs Diesel de son segment.
En revanche, elle est tout à fait capable de rallier à sa cause des prospects qui considéraient avec défiance les véhicules hybrides. Si le C-HR l’a fait, la voiture la plus vendue de tous les temps en est évidemment capable !
4.151 21 novembre 2023
2.628 30 juin 2023
2.949 4 janvier 2023
3.042 10 avril 2022
1.875 1 février 2022
309.000 - 405.900 DH *
488.900 DH *
340.000 - 405.000 DH *
159.900 - 234.900 DH *
460.000 - 640.000 DH *
992.000 DH *
254.000 - 277.000 DH *
164.900 - 237.000 DH *
299.000 - 425.000 DH *
695.000 - 775.000 DH *
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* Prix public au Maroc hors frais d'immatriculation et peinture métallisée
428.000 - 580.000 DH *
540.000 - 1.050.000 DH *
489.700 - 1.335.000 DH *
577.000 - 753.000 DH *
164.900 DH *
177.900 - 178.900 DH *
199.000 - 262.000 DH *
130.000 - 167.500 DH *
126.000 - 178.000 DH *
140.000 DH *
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* Prix public au Maroc hors frais d'immatriculation et peinture métallisée
36.990 - 36.990 DH *
168.000 - 168.000 DH *
121.000 - 150.000 DH *
67.000 - 133.000 DH *
44.900 - 55.000 DH *
155.000 - 155.000 DH *
131.000 - 131.000 DH *
54.950 - 61.950 DH *
29.500 - 29.500 DH *
89.000 - 89.000 DH *
* Prix de vente public au Maroc
Saad b - le 20 octobre 2021
Othmane Benameur - le 30 août 2020
Ben chaiba fahd - le 20 décembre 2019
Simymy - le 10 septembre 2019
Khalil - le 6 avril 2019
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