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La grande routière premium DS 9 veut mettre les allemandes à l’amende !

25 février 2020 1.589 0 0 1 | By Mehdi LAABOUDI

Ce sera l’une des sensations de la 90e édition du salon de Genève, qui se tiendra du 5 au 15 mars. Il faut dire que la première grande routière de DS Automobiles, la DS 9, est la première digne héritière d’une certaine DS19, n’en déplaise aux CITROËN CX, XM et C6…  

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Le compliment est lâché : la DS9 est la première véritable légataire universelle de la CITROËN DS ! Ce n’est pas rien ! On y est même peut-être allé un peu fort en faisant le parallèle entre la première grande berline tricorps de DS Automobiles, qui s’offrira son premier bain de foule dans les prochains jours sur les rives du lac Léman, et la Citroën DS des Trente Glorieuses !

Sans compter que le désaveu vis-à-vis de la suppléante « officielle » de cette dernière, la CX, qui a obtenu l’année de son lancement, le trophée de la Voiture européenne de l’année 1975, est peut-être un chouia démesuré également.  

Certes, le rapprochement entre le nouveau vaisseau amiral de CITROËN et sa mamie est suggéré par leur nom de baptême (DS 9 et DS19) et par quelques clins d’œil, notamment esthétiques.

Tout le mal qu’on puisse souhaiter à cette DS 9 est qu’elle marque son époque, qu’elle la révolutionne comme l’a fait en son temps son illustre aïeule, produite entre 1955 et 1975. Ce ne sera pas une sinécure, nonobstant les nombreuses qualités dont fait montre cette jeune et jolie héritière !

Le legs peut être lourd à porter quand le « testataire » est une légende, un « fuoriclasse » ! Méditez le cas Enzo Zidane (ou celui de l’un des autres rejetons du magicien franco-kabyle, voire celui de Jordi Cruyff).

Le poids de l’héritage

Le 11 décembre 1999, dans le cadre du trophée automobile le plus dingue jamais organisé, Car of the Century (COTC), la DS inaugurale a été consacrée troisième voiture la plus influente du vingtième siècle (derrière la lauréate FORD T et la dauphine MINI, mais devant deux autres monstres sacrés comme la VOLKSWAGEN Coccinelle et la PORSCHE 911) !

Si la DS 9 ne devrait vraisemblablement pas laisser une empreinte aussi vive sur le siècle présent, elle n’en demeure pas moins une grande routière aux grands desseins.

Déserté par les constructeurs français depuis la disparition des PEUGEOT 607, RENAULT Vel Satis et CITROËN C6, le segment des grandes routières est désormais plus ou moins la chasse gardée des constructeurs allemands.

Depuis la première DS, toutes les grandes routières françaises ont connu une carrière en dents-de-scie. Une CX 25 GTI Turbo (1984) était une excellente voiture, au demeurant. Mais elle a connu le sort de la Ligne Maginot, ne parvenant pas à endiguer l’irrésistible progression allemande !

C’est précisément parce qu’elle marque le retour de l’industrie automobile française sur le segment des grandes routières que cette DS 9 affiche la carrure pour revendiquer le statut de digne héritière de la DS 19 !

Le grand retour

Affichant 4,93 m de long et 1,85 m de large, pour un empattement de 2,90 m, elle semble avoir été calquée sur l’AUDI A6 en termes de gabarit. Une impression que vient renforcer la face avant du véhicule, marquée par la très ouvragée calandre « DS Wings », déjà vue sur les DS 7 et DS 3 Crossback, qui a un effet hypnotique avec son maillage diamanté tridimensionnel, ou encore par les feux avant full LED « facettés » comme en joaillerie et par la guirlande de LED verticales servant de feux diurnes. Une signature lumineuse inaugurée par le DS 7 Crossback, là encore.   

En revanche, le « sabre » chromé et guilloché « Clous de Paris » qui court sur le capot n’est pas sans évoquer ceux qui agrémentaient les ailes avant de la DS5, tandis qu’avec sa dégaine de coupé 5 portes, notamment sa ligne de pavillon plongeante, c’est à la PEUGEOT 508, avec laquelle elle partage d’ailleurs la plateforme EMP2 du groupe PSA, que cette DS 9 fait penser.

A l’arrière, des cornets contenant les feux de position latéraux sont disposés à chaque extrémité du pavillon, dans le prolongement de la gouttière. Un gimmick fort de la DS originelle.

Comme les SUV qui lui servent de frangins, cette DS 9 regorge d’exubérances stylistiques : l’œil se perd entre le pavillon biton noir, les poignées de porte affleurantes, les feux arrière effilés sertis d’écailles, ou encore la baguette chromée qui les souligne…

Certains estimeront que c’est « too much », bling-bling. Nous n’en sommes pas ! C’est juste flamboyant, sophistiqué, comme peuvent l’être les revues du Moulin Rouge ou des Folies Bergères, la gastronomie française, les robes de Jean-Paul Gaultier ou de Christian Lacroix et tant d’autres choses qui symbolisent la «French Touch» !   

A l’inverse de la face avant de la DS 9, plutôt chargée, la poupe est un parangon de sobriété et de légèreté !

La «French Touch»

Evidemment, l’habitacle est dans la même veine. La présentation s’inspire clairement de celle du DS 7 Crossback, mais semble néanmoins être un cran plus exclusive et plus raffinée. Au menu : sièges bracelet de montre drapés de maroquinerie au patinage exquis et aux surpiqûres point perle, montre B.R.M., guillochage « Clous de Paris » pour les commandes de la console centrale, deux écrans numériques de belle taille…

On est en terrain connu, mais ce n’est en rien un reproche, d’autant que l’offre de personnalisation contenue dans les lignes "Inspirations DS », les désormais fameuses Bastille, Rivoli et Opéra, est quasi illimitée !

L’habitabilité aux places arrière est royale et l’accoudoir « Lounge » est un vrai plus, qui comporte un port USB et divers espaces de rangements, en plus des commandes des sièges arrière (massants, chauffants et ventilés) et de la climatisation.

Ça, c’est pour le confort ! Côté technologie embarquée, la DS 9 se défend plutôt bien aussi, reprenant les dispositifs qui font du DS 7 Crossback un des SUV compacts premium les mieux dotés en la matière, notamment une suspension pilotée « nickel-chrome » (on n’en attend pas moins de l’héritière de la fondatrice de la lignée DS), une aide au stationnement, un dispositif de vision nocturne (le fameux DS Night Vision), les feux à LED adaptatifs, un système de conduite autonome de niveau 2...

Un contenu technologique costaud, qui tient plus ou moins le choc face à celui des grandes routières allemandes – quand la première DS menait clairement la danse.  

Paris est magique, paraît-il. la présentation intérieure de cette DS 9 invite au même constat !

De l’hybride rechargeable pour démarrer

Côté mécanique, quatre motorisations seront commercialisées à terme. Mais la DS 9 débutera sa carrière avec une seule variante hybride rechargeable.

Clone technique du Citroën C5 Aircross Hybrid et du Peugeot 3008 Hybrid, elle est baptisée E-Tense et embarque un duo composé d’un quatre-cylindres essence 1.6 l PureTech de 180 ch et d’un module électrique de 110 ch « endenté » dans la transmission automatique à 8 rapports EAT8. La puissance cumulée est de 225 ch.

Doté d’une batterie de 11,9 kWh assurant une autonomie comprise entre 40 et 50 kilomètres en mode tout-électrique et en cycle WLTP, cette DS 9 se recharge en une heure et demie sur une borne domestique ou publique grâce au chargeur embarqué de 7,4 kW.

Enfin, trois modes de conduite sont disponibles : « Electrique », qui est le mode présélectionné au démarrage, « Hybride » et « Sport E-Tense ».

Il y a lieu de noter qu’un moteur PureTech essence de 225 ch, ainsi que deux autres motorisations E-Tense plus musclées, complèteront la gamme dans un second temps. La première offrira un bonus de 25 ch pour atteindre 250 ch, tandis que la seconde développera 360 ch grâce à la greffe d’un deuxième bloc électrique, plus gros et qui ne sera pas « affidé » à la boîte, puisqu’il sera placé sur l’essieu arrière, garantissant ainsi une transmission intégrale.

Un coup à jouer ?

Les tarifs de la DS 9, qui sera commercialisée au cours du second trimestre de l’année en Europe et en Chine, où elle sera produite et où les berlines tricorps pharaoniennes sont particulièrement appréciées, n’ont pas encore été dévoilés.

Si, à prestations égales, ils se révèlent être sensiblement plus avantageux que ceux des rivales allemandes, elle aura, à n’en pas douter, un sacré coup à jouer au sein du segment des grandes routières premium, comme son auguste aïeule et à l’inverse de toutes celles qui avaient repris le flambeau des mains d'icelle jusqu’alors !

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