HYUNDAI a récemment étoffé son offre sur le segment B avec le lancement du Bayon, un crossover urbain de 4,18 m de long, très proche du Kona en matière de style, mais au positionnement plus familial. Il serait davantage taillé pour le marché européen que son frangin.
Un peu de toponymie pour démarrer : le SUV urbain que HYUNDAI vient de présenter, le Bayon, a été baptisé en hommage à la ville basque de Bayonne, sous-préfecture du département des Pyrénées-Atlantiques, en France. Une manière d’indiquer sa « vocation » européenne !
Il serait en effet plus raccord avec les habitudes de consommation ayant cours sur le Vieux continent que ses aînés Creta (2015) et Kona (2017 et 2020 pour la Ph.2).
Le risque de cannibalisation ? Balayé d’un revers de main par HYUNDAI, qui précise que ce nouveau SUV du segment B, qui remplace numériquement l’i20 Active dans la gamme européenne du constructeur séoulien, s'adresse à une autre cible que le Kona, à une clientèle plus familiale.
Il n’en demeure pas moins que le style du Bayon le rapproche de ce dernier, surtout au niveau de la face avant, qui hérite de quasiment les mêmes feux full LED à deux étages, d’une calandre évasée faite « du même métal ».
Plus compact
De profil, l’air de famille est moins flagrant, le Bayon donnant à voir une allure plus athlétique, surtout lorsqu’il campe sur les jantes de 17 pouces optionnelles (monte de 16 pouces de série). Le nouveau crossover urbain de HYUNDAI arbore des arêtes et des nervures plus saillantes, mais aussi un épaulement de ceinture de caisse plus bodybuildé, tandis que la partie arrière se signale par ses feux arrière en forme de boomerang, bien plus ouvragés que ceux du Kona.
Basé sur la plateforme de la HYUNDAI i20 troisième du nom et affichant 4,18 m de long, 1,78 m de large et 1,49 m de haut, le Bayon rend seulement deux centimètres en longueur (et en empattement) au Kona, qui dispose quant à lui de la base roulante de la génération antérieure de la génération antérieure de la citadine coréenne. Il est aussi 8 cm moins haut, ce qui renforce son côté dynamique.
A bord, la présentation intérieure est dans l’esprit de celle du Kona restylé, mais le Bayon hérite néanmoins de quelques singularités. Un insert parcouru de lamelles horizontales occupe toute la largeur de la planche de bord et impacte positivement la qualité perçue. Le Bayon dispose aussi d’une instrumentation numérique et d’un écran central tactile flottant affichant une diagonale de 8 pouces sur la version d’appel et de 10,25 pouces sur les finitions hautes.
Au sein de son sous-segment, le Bayon devrait jouer les premiers rôles en matière de connectivité, grâce à son système multimédia, qui donne accès à une reconnaissance vocale et à une compatibilité Android Auto et Apple CarPlay, mais qui s’appuie également sur le dispositif BlueLink, dispositif « maison » permettant de commander l’ouverture ou la fermeture du véhicule à distance et de consulter, sur une appli mobile dédiée, diverses informations le concernant : révision à venir, autonomie…
Côté habitabilité, malgré un empattement en léger retrait par rapport au Kona et une hauteur sous pavillon moindre, le Bayon devrait bien se défendre en termes d’habitabilité. Il s’offre même un coffre plus logeable (411 dm3, soit 50 dm3 de plus que qui vous savez !). Là voilà, ladite vocation familiale !
Doté d’une garde au sol de 18 cm, identique à celle du Kona 4x4 et supérieure d’un centimètre à celle de la variante 4x2 de ce dernier, le Bayon n’est disponible, pour sa part, qu’avec une transmission aux roues avant. C’était également le cas du Kona à ses débuts, soit dit en passant.
Embarquant un arsenal d’aides à la conduite aussi étoffé que celui de son grand frère, (régulateur de vitesse adaptatif, systèmes de lecture des panneaux de signalisation, de surveillance de l’angle mort, d’aide au maintien dans la voie, d’alerte de trafic perpendiculaire arrière, etc.), le Bayon a droit à une gamme de motorisations plus sommaire. Et moins ambitieuse.
Au rayon mécanique, le choix est donné entre deux blocs essence, un petit 4-cylindres atmosphérique 1.2 l MPi de 84 ch et 118 Nm, accouplé à une boîte manuelle à cinq rapports, et un bloc encore plus compact, un 3-cylindres suralimenté 1.0 T-GDi de 100 ch et 172 Nm.
Faisant appel à une hybridation légère (réseau 48 V), ce trois-pattes peut être associé à une boîte mécanique à six rapports dite « intelligente », dotée qu’elle est d’un mode « roue libre » au lâcher d’accélérateur et d’un système de talon pointe automatique, ou à une boîte robotisée à double embrayage à sept rapports qui prend en charge le talon pointe elle aussi.
Produit à Izmit, en Turquie, quand le Kona sort des chaînes coréennes et chinoises de la marque, le Bayon n’a pas encore dévoilé ses tarifs. Il devrait s’afficher à des tarifs légèrement inférieurs à ceux du Kona. Y aurons-nous droit ? Affaire à suivre…
3.443 10 avril 2024
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1.058 20 septembre 2023
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