Les contrôles s’attaqueront durement aux contrevenants, ainsi qu’à toute personne étant responsable, ou même partie, d’un accident. La loi prévoit, en cas d’accident corporel ayant occasionné une interruption de travail de plus de 21 jours, une peine d’emprisonnement d’un mois à deux ans, mais si le responsable était sous l’emprise de l’alcool au moment de l’accident, la peine est doublée.
Une campagne de sensibilisation sur les dangers de l’alcool au volant, destinée principalement aux jeunes (la population concernée au premier chef), sera lancée avant l’introduction des alcootests. En effet, on impute généralement la responsabilité des accidents à la vitesse, mais on n’accorde pas beaucoup d’importance aux effets de l’alcool.
Rappelons que les accidents de la circulation occasionnent chaque année quelques 4.000 décès et une vingtaine de milliers d’handicaps permanents.
L’alcool serait responsable de 30% des accidents de la circulation, essentiellement au sein de la population âgée de moins de 25 ans.
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