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FORMULE E : le Marrakech ePrix passe la quatrième !

2 mars 2020 1.392 0 0 0 | By Mehdi LAABOUDI

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Le Marrakech ePrix, cinquième manche de la saison 2019-2020 du championnat du monde ABB FIA de Formule E, s’est tenue samedi 29 février sur le circuit Moulay El Hassan de Marrakech. Grâce à JAGUAR et NISSAN, notre rédaction s'est retrouvée au cœur de la course. Récit.

La « Formule 1 vegan » a électrisé les foules à Marrakech le week-end dernier ! Pour rappel, c’est la quatrième saison consécutive que la caravane du championnat du monde FIA de Formule E (FE) fait escale dans la ville rouge.  

C’est en marge de la COP22, en novembre 2016, que cette épreuve, née deux ans plus tôt, et mettant aux prises (pas 220 volts) des monoplaces 100 % électriques, a inclus l’étape marrakchie dans son calendrier. Il était prévu qu’elle en soit retirée cette saison, hélas !

En fait, le Marrakech ePrix doit sa survie à la déprogrammation de celui de Sanya en Chine. Merci le coronavirus (dont il sera encore question dans ce papier), en quelque sorte...

Il n’est évidemment pas question de se réjouir du malheur des autres, mais ce revirement n’en est pas moins une aubaine pour Marrakech et son circuit semi-permanent, qui ont également été blackboulés du calendrier de l’autre championnat du monde FIA qu’ils accueillaient habituellement une fois l’an, le WTCR ! 

Les passionnés de sport auto admettront sans peine que c’est un rêve éveillé, un bonheur doublé d’un privilège que de voir un événement, un spectacle de cette envergure, se dérouler devant soi !

Moments rares

Nous avons eu accès aux paddocks et aux loges VIP, avons pris part à la cérémonie de départ, le traditionnel «grid walk», en avons profité pour souhaiter la bienvenue aux « newcomers » MERCEDES et PORSCHE, deux grands acteurs du sport auto, s'il en est, pour découvrir la nouveauté 100% électrique du dernier nommé, la Taycan, ou encore le BMW X5 45e Plug-in Hybrid, et pour communier avec des grands noms du sport auto comme Massa, Buemi, Vergne, d’Ambrosio, Di Grassi, ou encore Toto Wolff ; Torger Christian Wolff de son vrai nom, ancien pilote, directeur exécutif de l’écurie Mercedes-Benz Grand Prix depuis 2014 et, à ce titre, architecte en chef de la domination outrageante des « Flèches d’argent » et de Lewis Hamilton dans la discipline reine du sport automobile.

A noter que Wolff est aussi, et ce n’est pas anodin, le compagnon de Susie Wolff, ex-pilote également (la première femme à avoir inscrit des points lors d’une course de DTM, l’iconique championnat allemand de voitures de tourisme) et actuelle Team manager de l’écurie monégasque ROKiT Venturi Formula E.

Conviée à cet événement par SMEIA et SMVN, distributeurs exclusifs de deux des 10 constructeurs implantés au Maroc parmi les 12 « teams » engagés en FE, JAGUAR (LAND ROVER) et NISSAN, en l’occurrence, notre rédaction a pu être au plus près de la course, dans les coulisses des écuries JAGUAR Panasonic Racing et NISSAN e.dams !

L\'écurie DS Techeetah aura vécu un week-end marrakchi des plus intéressants !

DS, Pacha de Marrakech

Ces deux-là auront connu un ePrix globalement positif. Mais c’est à une autre écurie que cette manche « bahjaouie » a vraiment souri. DS Techeetah, qui a réalisé la saison dernière le doublé, le Grand Chelem constructeurs/pilotes, a été le grand bénéficiaire de ce ePrix.

Son « poleman » de pilote, le Portugais Antonio Felix da Costa, qui a donc démarré la course en première ligne, n’aura cédé sa tête que quelques tours durant (histoire de préserver ses batteries ?). Son coéquipier, le Français Jean-Eric Vergne, double champion du monde de Formule E en titre et ex-pilote de F1, arrivé malade à Marrakech, où il a été hospitalisé et où il a même dû subir un test de dépistage du coronavirus, est tout de même parvenu à arracher la troisième place au terme d’une belle bagarre et de plusieurs dépassements de grande classe. Il a grappillé pas moins de 9 places, n’ayant pu faire mieux que onzième en qualifs !

Seul Maximilian Günther, pilote de l’écurie BMW i Andretti, a pu, à l’issue d’un splendide chassé-croisé, dépasser finalement Vergne - juste avant le drapeau à damier - pour arracher une belle deuxième place.

Le pilote portugais de DS, Antonio Felix da Costa, a survolé les débats sur le circuit Moulay El Hassan de Marrakech !

Folle « remontada » de JAGUAR

Cela dit, la « remontada » la plus incroyable de l’ePrix de Marrakech (plus encore que le 6-1 infligé en CL par le Barça au PSG) est à mettre à l’actif du pilote néo-zélandais de JAGUAR Panasonic Racing, Mitch Evans.

Auteur d’un très bon début de saison, il aura connu un samedi branché sur courant alternatif : il a débarqué à Marrakech dans la peau du leader du classement pilotes, a fait valoir ce statut lors de la deuxième séance d’essais libres en y décrochant le meilleur temps, avant de vite déchanter lors des essais qualificatifs.

Une erreur stratégique l’a en effet mis en porte-à-faux du règlement. Il a alors écopé d’une pénalité le contraignant à prendre le départ du fond de grille.  

Nous avons pu vivre de l’intérieur ce « court-circuit » et mesurer la désillusion et la déception du pilote, voir son Team manager et le reste de l’équipe « disjoncter » après leur « impair »… Nous étions, surtout, aux premières loges pour assister à sa démonstration en course et au changement d’humeur de son « team » au gré de ses dépassements ! Il y avait quelque chose de « Magic Senna » dans Evans ce jour-là.

Parti vingt-quatrième, il a franchi la ligne d’arrivée du circuit Moulay El Hassan en sixième position, à moins de 17 secondes du vainqueur du jour !

Un véritable exploit qui témoigne autant de ses capacités de « top gun » que des qualités de sa monoplace. Nul doute qu’il sera l’un des grands animateurs des courses cette saison.

Malheureusement, le second pilote JAGUAR a vécu une virée à Kech moins palpitante. Parti dixième, James Calado a pointé à un moment de la course au septième rang avant de rétrograder et de la clore en seizième position.  

Après avoir commis une erreur stratégique lors des qualifs, JAGUAR et Mitch Evans ont sorti les griffes en course...

NISSAN assure

Pour sa part, NISSAN e.dams (ex-RENAULT e.dams) a vécu un week-end « marrakchi » encore plus exaltant, notamment grâce au pilote suisse Sébastien Buemi, champion du monde 2015-2016 de FE (mais aussi double champion du monde d’Endurance et double vainqueur des 24 Heures du Mans), quatrième à l’issue de l’ePrix, tandis que son coéquipier britannique, Oliver Rowland, s’est hissé au neuvième rang et engrange donc deux points au classement.  

Après l’ePrix de Marrakech, Da Costa s’empare de la première place du classement pilotes, avec 67 points, soit 11 de plus que Mitch Evans, ex-leader, tandis que DS Techeetah prend la tête du classement constructeurs, avec 98 points - 8 de plus que BMW i Andretti. JAGUAR est troisième, pour sa part, avec 66 points, et NISSAN quatrième, à 9 longueurs (57 pts).  

NISSAN a inscrit des points importants à Marrakech, notamment grâce au Suisse Sébastien Buemi, sacré en 2015-2016 en Formule E.

Un championnat sous « haute-tension »

Tout ce beau monde devrait s’écharper à nouveau début avril, à Rome, puis à Séoul le mois suivant. Mais ces deux manches sont menacées, du fait de la propagation inquiétante du coronavirus, dont il a été longuement question tout au long de cet article, décidément.

Une réunion de crise est en effet prévue ce mardi entre la FIA et les écuries pour décider de la marche à suivre, du maintien ou non de ces deux ePrix.

none

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