Le salon de Genève devrait finalement avoir lieu en 2021 dans une forme allégée - wandaloo.com - Actualité automobile Maroc

En juin dernier, le comité d’organisation du salon de Genève donnait rendez-vous aux exposants et aux visiteurs en 2022, annonçant que l’édition 2021 allait rejoindre son aînée d’une année sur la liste affreusement longue des victimes du coronavirus.

Une victime indirecte, cette fois. Car, plus que le risque sanitaire, qui peut être limité à sa portion congrue en mettant en place un protocole sanitaire rigoureux, c’est la menace d’une désaffection massive des exposants qui a fait prendre cette décision aux organisateurs.

Le business des salons auto battait déjà de l’aile avant le déclenchement de cette foutue pandémie. Et, du fait de la conjoncture économique, les constructeurs disposés à prendre part à un événement aussi budgétivore ne se seraient vraisemblablement pas bousculé au(x) portillon(s) du Palexpo de Genève.       

Cela dit, à en croire la publication américaine Automotive News, «reliable», s’il en est, les organisateurs du salon auraient trouvé la parade et envisageraient finalement d’organiser, dès mars prochain, une version allégée, «light», de cette grand-messe de l’automobile.

Une « petit-messe », en d’autres termes… La rédaction d’Automotive News semble bien informée, qui précise que le salon se tiendrait sur trois jours seulement et que le public ne serait pas admis, à l’inverse des journalistes. Autant dire qu’on devrait avoir droit à des « journées presse ».  

Le rétropédalage des promoteurs du salon de Genève est étonnant, sachant qu’ils avaient affiché leur volonté de revendre leurs parts - en marge de l’annonce de l’éclipse de l’édition 2021.

Un produit à valoriser ?

Ils ont, par ailleurs, décliné une offre de prêt formulée par le canton de Genève et s’élevant à près de 17 millions de francs suisses (170 millions de dirhams environ), donnant ainsi un peu plus de poids à leurs velléités de départ.  

Un esprit tordu vous dirait qu’ils essaient de redonner des couleurs à leur « produit », de le remettre en selle afin de valoriser leurs parts, de négocier un meilleur ticket de sortie…