Nul doute qu’il risque d’y avoir d'énormes embouteillages devant les centres de contrôle technique du Royaume, qui avaient fermé au tout début du confinement, le 20 amrs dernier, pour être plus précis. L’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), autorité publique de tutelle mandatée par le ministère de l’Equipement, des Transports et de la Logistique, en avait décidé ainsi.
Près de trois mois plus tard, la NARSA (ex-CNPAC) vient d’annoncer sa décision de redémarrer l’activité au sein de ces centres, dans une circulaire adressée à leurs directeurs.
Le document en question précise, par ailleurs, que ces derniers sont conviés à « prendre les dispositions nécessaires pour assurer cette reprise dans de bonnes conditions, avec la qualité requise et conformément aux règles de gestion en vigueur ».
Le respect des précautions sanitaires, des gestes barrière, doit ainsi être observé scrupuleusement tout au long du processus de contrôle technique, de la réception du véhicule à la délivrance du certificat d’aptitude. Il ne fait aucun doute que la NARSA sera vigilante sur ce point, ne serait-ce que parce que le ministre de tutelle, Abdelkader Amara, a contracté le coronavirus au début de la pandémie (il en a guéri, depuis ; c'est gentil de demander !).
Les véhicules concernés
Pour mémoire, doivent être soumis à la visite technique (annuelle) tout véhicule immatriculé il y a plus de cinq ans, et à un contrôle isolé tout véhicule concerné par un changement de propriétaire (achat/vente, héritage, etc.), ou encore tout véhicule réenregistré ou ayant subi de lourdes transformations mécaniques ou techniques.
Communiqué NARSA Maroc
HONDA CR-V
LEXUS RX 350h
BAIC X55
ŠKODA Kodiaq
MG HS Hybrid+
LEAPMOTOR C10
TOYOTA Yaris HEV
OPEL Frontera
VW Taigo
ZEEKR X
AUDI Q5
SEAT Leon
CITROËN C3 AirCross
CUPRA Terramar
KIA Sportage
DACIA Bigster
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