Ecoulée à plus de 5 millions d’unités depuis ses débuts en 2007, la tête de gondole du line-up de NISSAN, le SUV compact Qashqai, se renouvelle. Agréable à contempler et dotée d’un habitacle fortement digitalisé, la troisième génération tourne le dos au Diesel et mise sur la fée Electricité !
Préfiguré par un concept-car dévoilé au salon de Genève en 2019, le NISSAN IMQ (pour Intelligent Mobility Qashqai), la troisième génération de l’iconique SUV compact de Yokohama a eu droit à un reveal digital le 18 février dernier.
Ce lancement revêt une importance majeure pour la firme japonaise, dans la mesure où le Qashqai est l’actuel best-seller de la marque, au Maroc et en Europe comme à peu près partout ailleurs.
Sur notre marché, ce modèle s’est écoulé à 2.432 unités en 2020, ce qui a représenté plus de 76,5% des volumes de ventes globaux de la marque (3.175 exemplaires). Il domine assez largement le mix des ventes en Europe également, mais dans des proportions moindres, cependant.
Une « monoculture » qui trouve ses racines en 2007, avec le fondateur de la lignée, qui avait alors lancé la « hype » du crossover, ce qui lui a permis de remporter un franc succès (plus de 2,5 millions d’exemplaires vendus) et valu d’être abondamment imité !
Lancé en 2014 et restylé en 2017, son remplaçant a été son digne héritier au cours d’une grande partie de sa carrière, mais a montré quelques signes d’essoufflement à partir de 2019 – la faute à des rivaux sans cesse plus nombreux et aux armes de plus en plus affûtées. Cela ne l’empêche pas d’afficher des volumes de ventes comparables à ceux de son aîné.
Le nouveau venu a été programmé pour tenir la distance, pour marcher sur les pas de ses prédécesseurs, quand bien même il a fait le pari de casser le bail, sous son capot, des motorisations Diesel.
En effet, ainsi que NISSAN l’avait annoncé en mai 2018 et ainsi que cette marque l’avait réitéré très exactement deux ans plus tard, à l’occasion de la présentation de sa feuille de route 2020-2024 « Next », les blocs dCi ayant fait une partie du succès des deux premières générations ont été sacrifiés sur l’autel de la transition énergétique !
Pour mémoire, Nissan ambitionne de voir ses modèles électrifiés représenter 50% de ses ventes européennes en 2024, c’est-à-dire lorsque le plan « Next » arrivera à échéance. Et, du fait du statut dont il jouit au sein de la gamme de NISSAN, le Qashqai est appelé à être la pièce maîtresse de cette stratégie.
Résultat : seul un bloc essence à hybridation légère animera la nouvelle mouture du SUV nippon à son lancement. Il s’agit d’un quatre-cylindres 1.3 l adossé à un réseau électrique 12V et offrant deux niveaux de puissance, 140 ch et 158 ch.
La version la moins poussée de ce bloc est accouplée à une boîte manuelle à 6 rapports et à une transmission aux roues avant, tandis que la plus pointue donne le choix entre cette même boîte mécanique et une transmission à variation continue Xtronic, mais aussi entre des versions à deux ou à quatre roues motrices.
NISSAN annonce des consommations moyennes particulièrement basses : entre 6,3 l et 6,7 l pour les Qashqai tractions, et entre 6,8 à 7,1 l pour la variante 4x4.
Dans un second temps, La « prise d’angle » dans le virage énergétique sera plus importante. Une variante hybride viendra en effet garnir le catalogue du SUV nippon en 2022. Elle sera équipée de la technologie e-Power, qui effectuera, à l’occasion, sa grande première en Europe (et peut-être sur notre marché), mais que plusieurs modèles de la marque réservés au marché japonais abritent depuis 2016.
En fait, il s’agit davantage d’un véhicule électrique doté d’un générateur, d’un prolongateur d’autonomie thermique, que d’un véhicule thermique stricto sensu. En d’autres termes, c’est plus une BMW i3 Range Extender ou une OPEL Ampera qu’une TOYOTA Prius…
Le trois-cylindres essence suralimenté de 158 ch du Qashqai III e-Power ne sera pas accouplé à la chaîne de traction. Il n’aura donc d’autre mission que de fournir l’électromoteur de 190 ch en électricité. A noter que ce dernier est également alimenté par une petite batterie tampon n’offrant guère plus que deux kilomètres d’autonomie en mode tout électrique.
Il n’empêche que le Qashqai e-Power devrait être considéré comme un véhicule hybride d’un point de vue fiscal. Traduisez : exempté de vignette sur notre marché (et de malus écolo sur certains marchés européens).
L’abandon du Diesel par le Qashqai est un tel événement, surtout vu d’un marché aussi fortement dieselisé que le nôtre, qu’on en oublierait presque que cette troisième génération a progressé à bien des égards !
Le nouveau Qashqai inaugure la plateforme CMF-C de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Par ici les bénéfices ! Le « newcomer » affiche 4,42 m de long et 1,83 m de large, soit, dans les deux cas, 3 centimètres de plus que la génération sortante. Il prend aussi de la hauteur (+3,5 cm, à 1,62 m).
Ce gabarit plus imposant se traduit par un empattement étiré (+2 cm), par une habitabilité plus généreuse et par un coffre dont la contenance a « explosé », progressant de 74 l pour s’établir à 504 l. Mais cette poussée d’hormones ne se paie pas pour autant par un poids plus important. C’est même tout l’inverse !
Grâce à sa nouvelle base roulante, qui affiche sur la balance 30 kg de moins que celle du Qashqai II, mais grâce aussi au recours à de l’aluminium pour les ailes avant et le capot, ou encore à un matériau composite pour le hayon arrière, le Qashqai revendique jusqu’à 63 kg de moins que celui qu’il supplée, tout en affichant une rigidité largement supérieure (+48 %).
Autre avantage de cette nouvelle plateforme : la troisième génération du Qash’ est posée sur de nouvelles suspensions à l'avant et à l'arrière et bénéficierait, à en croire ses concepteurs, d’une direction plus précise.
Au rayon « bienfaits » toujours, citons le contenu technologique largement updaté, notamment en matière d’aides à la conduite ! Le Qashqai « new-look » hérite d’un freinage autonome d’urgence avec détection « piéton, cyclistes et intersections » et d’une alerte de protection latérale.
Il donne, surtout, accès, dès la finition intermédiaire N-Connecta, à la nouvelle génération du système de conduite semi-autonome ProPILOT, capable d’agir sur la direction, le maintien dans la file, la vitesse et la distance versus les autres véhicules sur voie rapide, dans les embouteillages y compris.
Pour clore le chapitre sécuritaire, sachez que le SUV de Yokohama (et de Sunderland, où il est produit) dispose d’un airbag central, destiné à éviter les chocs entre les occupants des deux sièges avant en case de choc latéral.
Le sérieux update technologique dont a bénéficié le Qashqai III est clairement perceptible à bord. Le C-SUV de Nissan étrenne un combiné d'instrumentation numérique de 12,3 pouces et un système d'affichage tête haute de 10,8 pouces ! Il a aussi droit à un écran tactile central de 9 pouces, soit deux pouces de plus qu’avant. Il surplombe la console centrale, désormais.
Le système d'infodivertissement offre une connectivité des plus sérieuses. Il est compatible Apple CarPlay et Android Auto et donne accès à un hotspot Wi-Fi capable de prendre en charge sept appareils.
La présentation intérieure est moderne, léchée. La qualité perçue semble avoir progressé de manière sensible d’une génération à l’autre.On apprécie le soin apporté aux détails. Mention spéciale pour le pommeau de levier de vitesse de la boîte auto ! Du reste, NISSAN a gâté son SUV : sièges inédits, plus confortables, hayon électrique avec ouverture mains libres, toit ouvrant panoramique…
Cette troisième génération ne manque pas d’allure ! Elle a poussé de la fonte, affiche des lignes plus musclées, des épaulements marqués et des passages de roues plus renflés.
Le côté athlétique est également suggéré par la calandre en V plus évasée, par l’épais ski de protection couleur aluminium qu’accueille le bouclier arrière, ou encore par les jantes de 20 pouces inédites, disponibles sur le haut de gamme. L’air de famille avec le Juke II, dévoilé en septembre 2019, est flagrant, ce qui n’est pas un mince compliment. Une filiation que vient confirmer la peinture biton, proposée pour la première fois sur le Qashqai.
Le Qashqai 3 s’offre des signatures lumineuses proches, là encore, de celles de son frangin. Très fins, ses phares avant à double étage disposent de la technologie de LED matricielles dans leur partie supérieure et présentent des feux de jour en forme de boomerang.
Parlons cash, pour finir : attendu en avril prochain dans les concessions européennes de NISSAN, le Qashqai III s’affichera, dans son édition de lancement, baptisée sobrement Première Edition et suréquipée, au tarif de 36.240 euros.
3.981 24 avril 2024
64 22 avril 2024
399 28 mars 2024
574 27 mars 2024
270 25 mars 2024
965.000 - 1.377.000 DH *
815.000 - 965.000 DH *
1.016.000 - 1.310.000 DH *
1.215.000 DH *
819.000 - 1.064.000 DH *
569.000 DH *
480.000 DH *
319.900 - 399.900 DH *
147.900 - 183.900 DH *
313.000 - 453.000 DH *
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* Prix public au Maroc hors frais d'immatriculation et peinture métallisée
428.000 - 580.000 DH *
480.000 - 615.000 DH *
489.700 - 732.000 DH *
577.000 - 753.000 DH *
164.900 - 167.900 DH *
178.900 DH *
199.000 - 262.000 DH *
130.000 - 167.500 DH *
126.000 - 178.000 DH *
140.000 DH *
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* Prix public au Maroc hors frais d'immatriculation et peinture métallisée
36.990 - 36.990 DH *
168.000 - 168.000 DH *
121.000 - 150.000 DH *
67.000 - 133.000 DH *
44.900 - 55.000 DH *
155.000 - 155.000 DH *
131.000 - 131.000 DH *
54.950 - 61.950 DH *
29.500 - 29.500 DH *
89.000 - 89.000 DH *
* Prix de vente public au Maroc
Must Taleb - le 16 novembre 2020
Hamza - le 11 mai 2021
MouncefBadr - le 12 novembre 2019
younes.harzli - le 2 février 2021
Hicham ouk - le 13 août 2019
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