Les unions consanguines ne sont pas sans risque, paraît-il. Celle des deux filiales de la holding Holmarcom que sont ATLANTA et SANAD, célébrée, à l’occasion d’une visioconférence, le 25 septembre dernier après approbation des assemblées de leurs actionnaires, n’en présente aucun, sinon pour la concurrence, pour les autres compagnies d’assurance de la place.
Il s’agit d’une fusion absorption réalisée par le truchement d’une augmentation de capital de l’entité absorbante, ATLANTA - qui détient des parts dans SANAD depuis 20 ans et en est l’unique actionnaire depuis 2005 -, destinée à l’actionnariat de l’entité absorbée. Cela signifie qu’aucun changement ne devrait être constaté au sein du top management.
Le fruit de cette union a été baptisé ATLANTASANAD Assurance, compte 650 employés et sa part de marché s’élève à 11%. Elle culmine même à près de 15% sur la Non-Vie, ce qui en fait la deuxième compagnie d’assurance du pays dans le secteur IARD (incendie, accidents et risques divers).
« Nous avons un plan de développement stratégique sur les 5 prochaines années. Cette fusion est faite pour unir les forces des deux compagnies et aller gratter d’autres parts de marché », a annoncé Jalal Benchekroun, DG d’ATLANTASANAD Assurance.
Un signal fort
Des synergies qui feraient le plus grand bien en ces temps tourmentés. Selon Mohamed Hassan Bensalah, PDG de la nouvelle compagnie, la conjoncture actuelle « peut constituer une opportunité pour le développement ».
La vice-présidente d’ATLANTASANAD Assurance, Fatima-Zahra Bensalah, a déclaré, pour sa part, que « cette opération de fusion envoie un signal positif au marché ».
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