NISSAN dévoile son SUV 100% électrique Ariya et annonce des lendemains meilleurs - wandaloo.com - Actualité automobile Maroc

NISSAN a procédé ce 15 juillet à la révélation de l’Ariya, son premier SUV 100% électrique. Treize ans après le lancement du premier Qashqai et dix ans après celui de la première mouture de la Leaf, voici un modèle qui vient faire la synthèse des deux autos les plus emblématiques produites par NISSAN ces dernières années.

En mai dernier, le constructeur japonais rendait public le plan de relance « Nissan Next » et annonçait, en plus des inévitables et funestes plans sociaux, un plan produit de grande envergure, notamment une pluie de SUV et de modèles électriques.

Deux mois plus tard, l’Ariya lance cette offensive produit sur les deux fronts précités. Ce SUV 100% électrique est même présenté par NISSAN comme étant un «game changer», le porte-étendard de la révolution au sein de la marque, voire au sein de l’Alliance RENAULT-NISSAN-MITSUBISHI. Rien que ça !

Il faut dire que l’Ariya étrenne la très stratégique plateforme modulaire CMF-EV de l’Alliance. Une base roulante qui, comme son suffixe l’indique, est dédiée aux véhicules électriques, et dont bénéficiera RENAULT à l’horizon 2021.

L’Alliance contre-attaque !

Pionnières de la mobilité 100% électrique avec des modèles comme la Leaf ou la ZOE, l’Alliance a ensuite vu son avance en la matière se réduire comme peau de chagrin. Il était temps de passer la seconde ! L’Ariya ouvre ainsi la voie à une nouvelle génération de véhicules électriques, à l’efficience optimisée par rapport aux… « father pilgrims ».

L’Ariya inaugure aussi le nouveau logo de NISSAN, une version épurée de l’ancien. Il est rétroéclairé dans le cas présent. Elégant ! Un qualificatif qui sied tout aussi bien à la silhouette et au look du nouveau SUV de Nissan, préfigurés par le concept éponyme, révélé au salon de Tokyo en novembre dernier.

La face avant de ce SUV de 4,60 m de long et d’1,85 m de large est marquée par une calandre à la grille « condamnée » et par des feux effilés à la signature lumineuse très présente, qui n’est pas sans évoquer celle de la cousine Mégane. En mode sabres laser Jedi - avec un peu d’imagination, on pourrait voir Luke Skywalker et son père Anakin («aka» Dark Vador) se saisir des deux saillies lumineuses de l’Ariya pour un remake de la scène finale de « L’Empire contre-attaque »).  

Le show se poursuit au niveau du profil et de l’arrière : la découpe particulière du vitrage latéral, les portières nervurées et les jupes, mais aussi la lunette arrière très inclinée et le bandeau lumineux qui vient la souligner, ou encore l’imposant becquet de toit et le diffuseur arrière, flattent l’œil.

Intérieur zen et techno

A bord, la présentation est « zen », horizontale et techno, grâce à la présence de deux écrans juxtaposés affichant chacun une diagonale de 12,3 pouces. MERCEDES a fait des émules, semble-t-il !

Ce tandem composé de l’instrumentation numérique et de l’interface du système multimédia, mais aussi les commandes tactiles à retour haptique qui sertissent l’insert décoratif de la planche de bord, sont la partie « émergée » de l’arsenal technologique de premier ordre qu’embarque l’Ariya.

Plutôt que de faire l’article des aides à la conduite auxquelles ce SUV a droit, il suffit de préciser qu’il bénéficie d’une version évoluée du système de conduite semi-autonome ProPilot (niveau 2). Désormais, ce système faisant appel à une batterie de béquilles électroniques comme le régulateur de vitesse actif ou le système de maintien dans la voie, prend en considération les informations transmises par la navigation GPS.

Avec son habitabilité plus que correcte et son coffre pas trop « handicapé » par la présence de la batterie (468 l), l'Ariya devrait se montrer agréable à vivre.

Cinq variantes au catalogue

Cela dit, c’est en matière de technique qu’elle est réellement attendue. Et les observateurs ne devraient pas être déçus. Dès son lancement, pas moins de cinq variantes seront disponibles.

NISSAN proposera en effet deux versions à deux roues motrices, animées par un électromoteur développant 217 ch ou 242 ch. La moins puissante de ces deux variantes « front wheel-drive » accueille une batterie de 63 kWh, tandis que la seconde aura droit à une batterie de 87 kWh. Elles afficheront respectivement une autonomie de 360 km et 500 km.

Baptisées pour leur part « e-4orce », les trois variantes à quatre roues motrices abriteront deux blocs électriques. La plus sage développe 279 ch et fait appel à une batterie de 63 kWh pour parcourir 340 km sans « crier famine ».

Une version sportive survoltée

La variante intermédiaire disposera d’une cavalerie plus importante (306 ch), d’une batterie plus grande (87 kWh) et d’une autonomie étendue (460 km), tandis que la bien nommée variante Performance affiche la « bagatelle » de 394 ch ! Alimentée elle aussi par une batterie de 87 kWh, elle est créditée d’une autonomie de 400 km et d’un chrono de 5,1 secondes pour passer de l’arrêt à 100 km/h.

Le NISSAN Ariya devrait être commercialisé dans les prochains mois au Japon. Il pourrait faire son apparition début 2021 de ce côté-ci du globe. Ses tarifs n’ont pas encore été dévoilés.

donne le choix entre des versions à deux ou quatre roues motrices et à un ou deux électromoteurs.