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Le nouveau NISSAN Juke 2020 affiche de grandes ambitions malgré la disparition du Diesel

12 octobre 2020 4.736 0 17 2 | By Mehdi LAABOUDI

L’allure athlétique, l’habitacle connecté et le sympathique bloc essence du NISSAN Juke II, qui vient de débarquer sur notre marché, peuvent-ils faire passer la pilule de l’absence d’un Diesel ? Si vous avez l’âme d’un esthète, sans doute. Si vous avez celle d’un comptable, en revanche…  

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Sur un marché fortement « diesélisé » comme le nôtre (92% et des poussières de voitures vendues au Maroc en 2019 abritent une motorisation Diesel), démarrer sa  carrière avec une offre de motorisations essence uniquement peut s’avérer être hautement pénalisant.

Lors du e-lancement national du NISSAN Juke II, nombreux ont été les journalistes à poser des questions portant sur l’absence d’un bloc Diesel sous le capot de la nouvelle génération du SUV urbain de la firme de Yokohama. Les dirigeants de NISSAN y ont répondu le plus sereinement possible. Pour trois raisons au moins.

Primo, ce n’est pas comme s’ils avaient eu le choix. Le Juke II n’est commercialisé nulle part avec un bloc Diesel. NISSAN avait annoncé en mai 2018 son intention d’abandonner progressivement, à chaque renouvellement de modèles, les motorisations Diesel sur ses véhicules particuliers. Et c’est avec le renouvellement du Juke que ce nouveau cycle a été lancé. Attendu au printemps 2021, le Qashqai III n’aura le droit qu’à des blocs essence lui aussi. NISSAN vient même d’annoncer que le Qashqai II fera dorénavant l’impasse sur le Diesel en Europe.           

De bonnes raisons d’y croire

Deuxio, les temps changent et les habitudes de consommation avec. NISSAN n’est pas l’hirondelle qui annonce le printemps… De plus en plus de constructeurs ont tourné ou sont en train de tourner le dos au filon du Diesel pour remettre leurs billes dans l’électrification de leur gamme. Il faut dire que ce filon se tarit en Europe. Le Diesel n’a représenté que 34% du mix (énergétique) des ventes en 2019, contre 72% en 2012. Un désamour qui finira bien par traverser Mare Nostrum.

Tercio, la « jurisprudence » Juke premier du nom ! Flash-back : lancé sur notre marché à l’occasion de l’édition 2012 du salon Auto Expo de Casablanca, le Juke originel y avait réalisé un joli score de ventes et avait continué à être performant dans les concessions de la marque malgré l’absence, sous son capot, d’un bloc Diesel, bloc qui aura mis près d’un an avant d’apparaître au catalogue.

Evidemment, la messe était dite pour le bloc essence dès lors que le 1.5 dCi a fait son apparition dans la gamme. Cela dit, la morale de l’histoire est autre. Le principal enseignement à retenir, c’est que le Juke a déjà été en mesure de plaire sans faire appel à un bloc Diesel et dans un contexte « énergétique » moins favorable que celui avec lequel devra composer le Juke II.

Digne héritier

Certes, la première génération du Juke a posé les jalons du segment des crossovers urbains et a donc pu jouir, ce faisant, d’une situation quasi monopolistique à ses débuts, avant de voir ses premiers rivaux s’engouffrer dans la brèche qu’elle a créée. Sa remplaçante débarque aujourd’hui dans un segment fortement embouteillé, ultra-compétitif. Mais elle est cependant suffisamment outillée pour s’y imposer.

Vous avez vu le canon que c’est ? Attendue sur le terrain du look, cette nouvelle itération ne déçoit pas ! La dégaine sportive, originale, fun, de l’aîné avait contribué fortement à son succès.

Les chiens ne font pas des chats. Le style de l’héritier est spectaculaire. La calandre en V est plus évasée qu’avant. Pour leur part, les optiques avant sont toujours à double étage, mais elles ont été affinées, sont moins verticales et adoptent une forme en « Y », de même qu’une signature lumineuse sophistiquée. La palme en la matière revient néanmoins aux feux de l’étage inférieur.

Le tableau est complété par un profil présentant un pavillon en pente douce et des épaulements marqués et par une partuie arrière donnant à voir des feux inspirés par ceux du Qashqai, moins massifs que ceux de la première génération.

Le look du Juke est toujours audacieux, mais n’est plus aussi clivant qu’avant. Le parti-pris «Love it or hate it» cher à son prédécesseur aura vécu !

En revanche, on a toujours affaire à un pro de la personnalisation. Citons, à ce propos, la présence d’un nuancier comportant pas moins de 12 livrées extérieures, dont trois offrant une combinaison de deux tons (pavillon et éléments de carrosserie contrastés).

L\'allure athlétique du nouvel opus parvient à masquer des mensurations à la hausse, qui profitent à l\'habitabilité et au coffre.

Montée en gamme sensible

Le nouveau SUV urbain de NISSAN hérite par ailleurs d’une nouvelle plateforme. Il s’agit de l’excellente base roulante CMF-B de l’Alliance RENAULT-NISSAN-MITSUBISHI, inaugurée par la Renault Clio V. Allongé de 8 cm par rapport à la génération suppléée, il affiche 4,21m de long, désormais. Il a également gagné 3,5 cm en largeur et 3 centimètres en hauteur. Quant à son empattement, il a été étiré de plus de 10 cm.

Vous l’aurez deviné : d’une génération à l’autre, les bénéfices en termes d’habitabilité son conséquents. La longueur aux jambes a été améliorée (+5,8 cm). Idem en ce qui concerne la garde au toit (+1,1 cm) et la capacité de chargement du coffre, qui progresse fortement pour atteindre 422 l, contre 354 l pour le Juke premier du nom.

Absolument rien n’invite à la nostalgie à bord. La montée en gamme est flagrante. Le Juke II bénéficie d’une présentation intérieure à la pointe de la vogue et d’une qualité de fabrication de bonne facture, à en juger par les photos de l’habitacle (en attendant l’essai, très prochainement sur notre site).

A signaler que son habitabilité et sa qualité perçue tout juste moyennes figuraient parmi les principaux griefs adressés à la première génération.  

Cela dit, c’est son contenu technologique qui avait fait le plus souffrir le Juke, au fil de sa carrière, face à ses rivaux les plus jeunes. Le nouvel opus ne devrait plus craindre personne avec sa tablette tactile de 8 pouces, interface du système multimédia NissanConnect à la connectivité dans le vent (compatibilité Apple CarPlay et Android Auto, hotspot Wi-Fi, ports USB à l’avant et à l’arrière...), ou encore son système Hi-Fi Bose à huit haut-parleurs, dont deux HP « UltraNearfield », intégrés aux appui-têtes des sièges pour une écoute immersive.

A bord, la montée en gamme est spectaculaire d\'une génération à l\'autre et la dotation technologique explose !

Gros update technologique

Le Juke II va également « laver l’honneur » de son « Don Diegue » en matière d’aides à la conduite électroniques. Il a fait le plein : régulateur de vitesse adaptatif, système de freinage d’urgence autonome doté de la reconnaissance des piétons et des cyclistes, assistant de lecture des panneaux de signalisation, système de maintien dans la voie...

Autre bond en avant technologique par rapport à la génération sortante : l’adoption, sur certaines versions, d’une boîte robotisée à double embrayage à 7 rapports (manuelle à 6 rapports pour le reste de la gamme).

Cette transmission DCT devrait composer une paire des plus recommandables avec le 3-cylindres 1.0 l turbocompressé DIG-T de 117 ch et 180 Nm. NISSAN annonce une consommation moyenne de 4,8 l/100 km pour ce groupe motopropulseur.

Les Juke qui disposent de la transmission mécanique exigent 0,1 l/100 km de plus en cycle mixte, quand le Juke I 1.5 dCi de 110 ch est crédité d’une conso moyenne de 4.0 l/100 km.

Plus économique que le Diesel ?

Amateurs de Diesel, à vos calculettes ! Le Juke II essence BVA consomme tous les 100 km moins de 12 DH de plus que le Juke Diesel, somme de laquelle il faut soustraire la différence de coûts au kilomètre en termes d’entretien et en termes de prix d’achat, tous deux à l’avantage des modèles essence.     

Disponible en cinq niveaux de finition (Visia, Acenta et Tekna), le NISSAN Juke II s’affiche à partir de 194.900 DH, contre 208.900 DH pour la version d’appel (Diesel) du Juke I La déflation est de l’ordre de 14.000 DH ! De quoi contrebalancer sans peine les passages à la pompe un peu plus fréquents ! Si vous faites encore une fixette, à ce stade de l’article, sur la disparition du 1.5 dCi et que vous n’êtes pas spécialement un gros rouleur, on ne peut plus rien pour vous.

La finition intermédiaire s’affiche à 214.900 DH et le haut de gamme à 234.900 DH. Dans les deux cas, une rallonge de 15.000 DH (seulement) est exigée pour que la boîte robotisée DCT à 7 rapports soit de la partie.

Tous les prix et fiches techniques sont disponibles ici »

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