Nissan Note III e-Power : révolutionnaire à plus d’un titre ! - wandaloo.com - Actualité automobile Maroc

C’était un des derniers « minispaces » du marché. Apparue en 2005, en même temps que le RENAULT Modus, la première génération de la citadine monocorps de NISSAN, la Note, a eu droit, à l’inverse de son cousin technique français, à une héritière en 2012.

Après avoir passé huit ans dans les concessions de la marque, dans l’ombre des SUV Qashqai et Juke - sauf au Japon, où la variante hybride e-Power, lancée en 2016 et forte de l’électromoteur et à la batterie de la première mouture de la Leaf en plus d’un petit moteur thermique faisant office de générateur, a connu une belle carrière -, cette dernière vient, à son tour, de passer le relais à un nouvel opus.

Pour cette nouvelle génération, cela dit, NISSAN change son fusil d’épaule. Oubliez la silhouette monocorps ; place à une citadine « hatchback », bicorps, au look assuré !

Le déclin du segment des monospaces compacts ayant été précipité par la prise de pouvoir des SUV, la Nissan Note s’approprie, revancharde, des codes esthétiques réservés jusqu’alors à ses frangins surélevés. Elle adopte même maints gimmicks étrennés par le premier SUV 100% électrique de NISSAN, l’Ariya, dévoilé mi-juillet dernier. 

Réinventée et plus high-tech

Affichant 4,04 m de long et des porte-à-faux avant et arrière marqués, la nouvelle citadine de Yokohama s’offre une face avant agressive, un profil racé et une partie arrière ramassée.

A bord, la présentation est beaucoup plus moderne et high-tech que celle de la génération sortante. L’adoption de deux grands écrans pour l’instrumentation et le système multimédia (façon Ariya, là encore) n’est pas étrangère à ce bond en avant.

On a désormais affaire à un objet (roulant) connecté, compatible Apple CarPlay et Android Auto, et doté d’un impressionnant arsenal d’aides à la conduite : régulateur de vitesse actif, caméra 360, assistant de lecture des panneaux de signalisation, système de conduite autonome ProPilot, qui travaille en bonne intelligence avec le Navi-Link pour, par exemple, freiner le véhicule avant un virage, ou pour carrément prendre les rênes en file indienne sur autoroute...

En plus de sa révolution stylistique, « philosophique », la NISSAN Note III a également mis fin au règne, sous son capot, des motorisations thermiques. Seul le bloc thermique de la variante e-Power, un 3-cylindres 1.2 l essence, qui passe de 79 ch à 82 ch, n’a pas été mis sous l’éteignoir.

Supplément de « watts »

Il s’agit, rappelons-le, d’un moteur d’appoint qui n’est pas relié à la chaîne de traction de la Note, d’un prolongateur d’autonomie de la petite batterie lithium-ion tampon (1,5 kWh) de la Note. Autrement dit, sa puissance accrue a une incidence sur la consommation moyenne de la Note e-Power plutôt que sur ses performances.

C’est donc le bloc électrique de la Note qui envoie sa force motrice aux roues avant et il y a lieu de signaler, à ce propos, qu’il a également eu droit à un supplément de « watts ». NISSAN a en effet remplacé l’unité électrique EM47, bloc hérité de la première mouture de la citadine zéro émission Leaf, par une évolution baptisée EM57. Développant 116 ch et 280 Nm, cet électromoteur affiche 7 ch et 26 Nm de plus que celui de la Note deuxième du nom. Cette petite cure de vitamines ne devrait pas vraiment faire la différence en matière de performances.

Pour plus de sensations au volant, il faudra attendre fin décembre prochain et l’arrivée d’une version e-Power 4WD.

Réservée au marché japonais

Comme son nom l’indique, cette déclinaison inédite disposera d’une transmission intégrale. Et pour cause : elle embarquera un second électromoteur de 67 ch, couplé à l’essieu arrière.

Malheureusement, NISSAN réserve les Note e-Power et e-Power 4WD à son marché domestique. Au Japon, la version traction s’affiche à partir d’un peu plus de 180.000 DH. Un tarif d’appel canon pour une citadine électrique aussi séduisante !