Seat Exeo : la berline ibérique au banc d'essai - wandaloo.com - Actualité automobile Maroc

C'est la bienveillance du groupe Volkswagen qui est à l'otigine de cette révolution dans la gamme du constructeur ibérique. La Seat Exeo offre des prestations tout à fait dignes de ses cousines prestigieuses Audi ou Volkwagen, tout en affichant des tarifs très compétitifs.

Si l’allure générale est assez proche de l’ancienne Audi A4, la Seat Exeo a le sang chaud à la différence de son clone germanique. Ses traits ont été voulus dynamiques et racés et le résultat est franchement réussi. Sa face avant est conforme à la dernière ligne Seat, notamment la Ibiza, séduit avec un bouclier anguleux, de gros blocs optiques et une calandre plongeante. L’arrière est plus convenu avec une malle en angle droit et des feux bien sages, qui tranchent avec la proue plus volontaire.

A l’intérieur, la planche de bord de la Seat Exeo est quasi-parfaite. Elle a été prise à l‘identique de l’allemande Audi A4 dans sa déclinaison cabriolet. On retrouve les compteurs cylindriques en aluminium brossé, les 3 buses d’aération perchées au sommet de la console centrale ou encore les compteurs caractéristiques de la firme aux anneaux. Un habitacle qui se démarque serait souhaitable, mais Seat semble atteindre ses objectif avec des finitions irréprochables, des matériaux tout à fait convenables et une ergonomie sans faille.

Côté motorisations, on trouve rapidement l'empreinte du groupe VW. Trois blocs TDI à rampe commune de dernière génération, tous issus du 2.0 litres et déclinés en trois puissances, 120, 143 et 170 chevaux. Quant à l'essence, Seat propose également trois motorisations, un 1.6 l de 102, un 1.8 l turbo développant 140 et un bloc TSI à injection directe de 200 chevaux.

Sur la route, on tire le chapeau pour cette Seat Exeo. Elle jouit d’un châssis affûté et rigide qui autorise une conduite incisive. Les suspensions bien fermes accentuent un agréable sentiment de la conduite sportive. Seul point faible, c'est le freinage qui manque de mordant et d’endurance. On regrette qu'aucune adaptation de la transmission automatique DSG n’est pas au programme. Dommage.