Club Argus Maroc : C'est parti ! - wandaloo.com - Actualité automobile Maroc

Organiser davantage le marché de l'occasion au Maroc. C'est la vocation première du «Club Argus Maroc» qui a tenu sa première réunion mercredi dernier à Casablanca, en présence de tous les acteurs de l'écosystème automobile national : les concessionnaires, les loueurs, les marchands, les sociétés de financement, les assureurs ainsi que wandaloo.com.

«Le club Argus a pour objectif de réunir tous les acteurs de l’écosystème automobile marocain. Son but est d’échanger, partager et progresser. Faire en sorte qu'en 2016, le business du VO ( voitures d'occasion ) soit plus structuré, plus rentable mais surtout apporter plus de sécurité au consommateur final», a précisé Fabien Lecœuche, directeur Argus Maroc.

Pour sa part, Amine Cherkaoui, directeur délégué de l’AIVAM, confirme l'importance du VO pour booter les ventes des voitures neuves (VN) au Maroc, et met l'accent sur l'importance de la cotation ( estimation de la valeur ) d'un VO aussi bien au moment de sa reprise par les concessionnaires, qu'au moment de sa revente.

«Le marché du VO est un business juteux pour les concessionnaires et les garagistes organisés. Il devrait générer plus de recettes fiscales à l’Etat et mettre à la disposition des particuliers des véhicules contrôlés selon les normes des constructeurs, assurant plus de sécurité et de garantie», affirme Housni Chraïbi, directeur de développement chez SOPRIAM.

Fortement dominé par l'informel, le marché de l'occasion au Maroc représente aujourd'hui une activité importante. Pas moins de 70% des immatriculations sont enregistrées chaque année concernent des voitures d'occasion (VO). Plus concrêtement, chaque année pour 120 mille voiture neuve vendues, correspond 350 mille voitures d'occasion.

A l'issu de cette première du « Club Argus Maroc », tous les professionnels ont été unanimes que la mise à niveau du marché des voitures d’occasion (VO) au Maroc passe nécessairement par une restructuration du secteur avec l'implication de tous les acteurs, non seulement les professionnels du secteur mais aussi l’Etat marocain.