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BMW révèle la très athlétique Série 4 Cabriolet deuxième du nom

2 octobre 2020 2.386 0 0 1 | By Mehdi LAABOUDI

Moins de quatre mois après la révélation de la Série 4 Coupé deuxième du nom et quelques jours seulement après celle de la sulfureuse M4 Competition, BMW dévoile la nouvelle génération de la Série 4 Cabriolet ! On vous prévient : l’effeuillage est ultra-torride !

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Calandre à double naseaux monumentale, épisode quarante-douze… Que d’encre a coulé depuis que BMW a levé le voile, à l’occasion du salon de Francfort, en septembre 2019, sur le Concept 4, prototype préfigurant les lignes de la deuxième génération de la Série 4 Coupé !

Fortement verticalisé et généreusement dilaté, ce double-haricot « OGM » a donné lieu à des débats passionnés, endiablés, entre les pros et les contre. Des débats qui sont repartis de plus belle suite à l’arrivée, début juin dernier, de ladite Série 4 Coupé, puis ces derniers jours, à celle de la M4 Coupé Competition et de son alter-ego à cinq ouvrants, la M3 Competition, pourvues elles aussi du « nez de la discorde ».

On retrouve logiquement ce roc, ce pic, ce cap (« Que dis-je, c'est un cap ? C'est une péninsule ») sur la dernière déclinaison en date de la Série 4, le très sexy et très athlétique cabriolet, qui vient apporter plus de profondeur à la gamme. Et vous savez quoi ? Ladite calandre matche juste parfaitement avec les lignes voluptueuses et en même temps bodybuildées de cette version décapsulée de la GT 2+2 munichoise.   

Autre évolution de taille par rapport à la Série 4 Cabriolet originelle, mais aussi par rapport à la Série 3 E93 que cette dernière avait remplacée en 2014 : l’apparition d’une élégante capote en toile en lieu et place du toit rigide.

Si la proue ne fait pas l\'unanimité, le profil et la poupe, proches de ceux de la Série 8 Cab\', sont beaucoup moins clivants

Toile de maître…

Le gain en matière de poids est de l’ordre de 40%. En revanche, BMW a dû rigidifier le châssis - ce qui a fait repartir dans l’autre sens l’aiguille de la balance - et revoir les réglages de suspension comme l’insonorisation du véhicule pour pallier l’absence d’un toit en dur.

Cette capote souple se révèle plus pratique, par ailleurs. Elle se replie et se range plus rapidement (18 s, contre 20 s pour le hard-top escamotable), et peut être actionnée en roulant jusqu’à 50 km/h, désormais (18 km/h au maximum pour la génération sortante).

Les bénéfices inhérents à ce nouveau couvre-chef sont également substantiels en termes d’abaissement du centre de gravité, mais aussi de volume de chargement. Le coffre affiche en effet une contenance de 300 litres quand la capote y est rangée et de 385 l quand elle est déployée. C’est respectivement 80 l et 15 l de plus que le modèle sortant !   

A bord, l’habitabilité progresse de manière sensible d’une génération à l’autre, l’empattement du véhicule ayant été étiré de 41 millimètres. On retrouve la présentation intérieure soignée du Coupé et le même arsenal technologique dans l’air du temps. Mentions spéciales au pavé numérique de 12,3 pouces et à l’écran central qui le jouxte, affichant 10,25 pouces sur les finitions hautes, ainsi qu’à l’amplificateur de son moteur dans l’habitacle, équipement compris dans le pack M Sport Pro !  

La présentation intérieure est la copie carbone de celle de la Série 4 Coupé et de la Série 3.

Savoureuse M440i !

Comme sa sœur plus « prude », la Série 4 « topless » donnera le choix entre trois motorisations à son lancement. Il s’agit d’un 4-cylindres 2.0 l turbodiesel de 190 ch et 400 Nm à hybridation légère et d’un bloc essence affichant le même nombre de « pattes » et la même cylindrée, suralimenté lui aussi. Développant quelques canassons de moins (184 ch), il perd davantage de plumes en matière de couple maxi (-100 Nm).

La gamme est chapeautée pour le moment par la très pressée M440i, qui peut compter sur son six-cylindres en ligne 3.0 l essence biturbo de 374 ch et 500 Nm et sur sa micro-hybridation, mais aussi sur ses réglages plus pointus, sur sa transmission intégrale xDrive et sur son différentiel autobloquant M Sport pour affoler les chronos (0 à 100 km/h pulvérisé en 4,9 s) sans se montrer « soiffard » et pour offrir une efficacité à toute épreuve.

D’autres motorisations viendront garnir le catalogue par la suite, notamment un six-en ligne Diesel, mais surtout le sommital moulin des futures déclinaisons M4 et M4 Competition de ce cab’. Cette dernière culminera comme le Coupé à 510 ch, soit 30 ch de plus que la M4 la plus « gentille ».

Les carnets de commandes de la nouvelle BMW Série 4 Cabriolet sont d’ores et déjà ouverts en Europe et il faut consentir un minimum de 54.500 euros pour l’entrée de gamme 420i. La M440i s’affiche pour sa part à 74.900 euros.

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BMW Série 4 Cabriolet - Avis des automobilistes

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