Après une éclipse de trois ans, la DS 4 signe un retour fracassant. La première du nom a failli rester sans héritière. Mais ça valait la peine d’attendre ! La deuxième génération est une sculpture sur roues, une créature élégante, qui explore les univers de la compacte, du SUV Coupé et du break de chasse.
DS Automobiles vient de lever le voile, dans le cadre d’un Webcast marqué par la présence du « haut-commandement » de la marque premium française, sur la deuxième génération de DS 4.
Trois ans après l'arrêt de production de la fondatrice de la lignée, sa légataire universelle vient de s’offrir un come-back qui claque. Et pour cause, la première nouveauté de l’ère Stellantis et des quatorze marques qui composent l’entité née de la fusion des groupes FCA et PSA, est un «game changer».
Alors que son aînée était une compacte « hatchback » 5 portes tout ce qu’il y a de classique (abstraction faite de ses improbables vitres arrière fixes), la nouvelle venue est à la croisée des chemins menant vers l’univers des berlines compactes et vers celui des SUV Coupé.
Affichant des dimensions généreuses (4,40 m de long, 1,83 m de large et 1,47 m de haut) et un capot interminable, façon berline tricorps, la DS 4 donne à voir des lignes athlétiques, audacieuses, racées. Elle est « très dessinée », exubérante, voire extravagante, baroque.
La face avant accueille une calandre imposante dotée d’une grille tridimensionnelle, des optiques très fines et des feux de jour à LED à la signature lumineuse verticale inédite, flanqués aux extrémités du bouclier, qui est aussi travaillé, aussi ouvragé, « sophistiqué », que le reste.
Le profil du véhicule est celui d’un SUV Coupé : ceinture de caisse haute, pare-brise incliné et cellule habitable reculée, surface vitrée « minimaliste », pavillon plongeant, lunette arrière très profilée… Ajoutez à cela les nervures généreuses sur les flancs, les épaulements marqués, le design très original de la custode, ou encore les poignées affleurantes (merci le DS 3 Crossback !) et les majestueuses jantes de 20 pouces, livrées de série dès la finition de base, et vous obtenez une dégaine aussi agressive qu’élégante.
Au niveau de la poupe du véhicule, les feux, particulièrement effilés, adoptent un motif en écailles, gimmick étrenné par le DS 7 Crossback, tandis que le bouclier arrière joue la carte de la sobriété et du raffinement. Il enclave des canules d’échappement chromées en forme de losange.
On entend dire, de plus en plus, que les véhicules modernes se ressemblent tous. La DS 4 II, elle, ne « correspond » à rien de répertorié au sein de l’industrie automobile. Une nouvelle race de véhicules est née.
Il y a lieu de signaler, pour clore le volet cosmétique, que la DS 4 offrira le choix entre deux déclinaisons de carrosserie, une version des villes et une version des champs. Cette dernière, la DS 4 Cross, hérite de la panoplie du parfait baroudeur (barres de toit, protections de carrosserie au traitement noir mat, etc.), mais dispose de la même garde au sol que l’autre variante.
La démonstration stylistique se poursuit à bord. La présentation intérieure est flamboyante, furieusement « parisienne », et la planche de bord est épurée, débarrassée qu’elle est de boutons et même des buses d’aération centrales - grâce à un système de ventilation innovant, le « DS Air ». Elle est, surtout, très verticale, façon DS originelle !
Une fière représentante du « luxe à la française » que cette DS 4 ! Les matériaux ont été triés sur le volet : cuir, Alcantara, boiseries nobles… Dans sa finition la plus sportive, la DS 4 a même droit à du carbone forgé ! Les proprios de Pagani n’ont qu’à bien se tenir…
Le top management de DS Automobiles affirme que les meilleurs artisans français ont été sollicités pour la marqueterie, l’ébénisterie, ou encore pour le traitement des surfaces métalliques, notamment pour ce qui est l’une des marques de fabrique des modèles de la marque, le fameux guillochage « Clous de Paris » ! Ou quand des « joyaux du patrimoine » et le high-tech font bon ménage…
Car, si elle est manifestement attachée aux traditions séculaires, la DS 4 n’en a pas moins fait le plein de technologie. Pour exister dans le premium, il n’en faut pas moins ! En plus du combiné d’instrumentation digitale de 7 pouces et de l’écran central de 10 pouces, la compacte française embarque un troisième écran. Situé sur la console centrale, il affiche une diagonale de 5 pouces et sert d’interface au DS Smart Touch, système de commande gestuelle state-of-the-art.
Elle peut aussi être équipée, en option, d’un affichage tête haute à réalité augmentée. Elle bénéficie, du reste, d’un système de conduite semi-autonome de niveau 2, qui fait appel à un régulateur de vitesse adaptatif, au système de maintien dans la voie et à celui de lecture des panneaux.
La DS 4 étrenne la plateforme EMP2EV3, qui sera prochainement reprise par la nouvelle génération de la PEUGEOT 308 (La future OPEL Astra y aura également droit). Il s’agit d’une évolution de la base roulante du DS 7.
Sans transition, comme le SUV familial du clan, la DS 4 hérite de la très sophistiquée suspension prédictive Active Scan, qui permet d’anticiper les imperfections de la route en recourant à une caméra placée derrière le pare-brise, à quatre capteurs d'assiette, à trois accéléromètres et à un calculateur. Une « team » dont la seule mission est de garantir, en toutes circonstances, le meilleur compromis entre confort et dynamisme.
Sous le capot, un seul bloc Diesel au programme, le 4-cylindres 1.5 l BlueHDi de 130 ch. Côté essence, le choix est offert entre le 3-cylindres 1.2 l PureTech et le 4-cylindres 1.6 l, décliné pour sa part en deux niveaux de puissance (180 ch ou 225 ch). Tous ces blocs sont associés exclusivement à la boîte automatique à 8 rapports EAT8.
Enfin, une version hybride rechargeable de la DS 4, l’E-Tense, jumelle technique des PEUGEOT 508 et 3008 PHEV, complète l’offre de motorisations. Elle fait appel à boîte auto à 8 rapports elle aussi, à ceci près que cette dernière, baptisée e-EAT8, accueille l’électromoteur de 110 ch. Le moteur thermique développe 180 ch, pour sa part, et la puissance combinée est de 225 ch. La DS 4 E-Tense peut parcourir plus de 50 kilomètres en mode 100% électrique.
La DS 4 devrait effectuer ses débuts européens à l’automne prochain. Ses tarifs n’ont pas été révélés pour l’instant.
1.023 28 septembre 2025
1.363 5 juillet 2025
2.673 18 mai 2025
1.754 25 avril 2025
3.653 27 décembre 2024
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259.900 - 279.900 DH *
489.900 - 549.900 DH *
290.000 DH *
269.000 - 299.900 DH *
689.700 - 842.000 DH *
734.000 - 886.000 DH *
690.000 - 842.000 DH *
342.000 - 395.000 DH *
234.900 DH *
350.000 - 394.900 DH *
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* Prix public au Maroc hors frais d'immatriculation et peinture métallisée
11/2025 *
01/2026 *
11/2025 *
11/2025 *
10/2025 *
10/2025 *
11/2025 *
12/2025 *
10/2025 *
12/2025 *
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* Date de lancement «probable» sur le marché marocain
689.700 - 842.000 DH *
489.700 - 648.000 DH *
585.000 - 756.000 DH *
815.000 - 959.000 DH *
226.900 - 260.500 DH *
137.000 - 174.500 DH *
210.900 - 264.900 DH *
359.900 - 464.900 DH *
145.900 - 161.000 DH *
329.000 - 450.500 DH *
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* Prix public au Maroc hors frais d'immatriculation et peinture métallisée
DS DS 4 - Avis des automobilistes
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