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Avant-première

RENAULT Mégane 4 restylée : tout ce que vous devez savoir

4 février 2020 9.659 0 0 1 | By Mehdi LAABOUDI

Le voile vient d’être levé sur la RENAULT Mégane 4 Ph. 2. Elle s’offre un petit coup de jeune et une mise à jour techno bienvenus. De quoi permettre à la compacte la plus vendue au Maroc en 2019 d'envisager sereinement la seconde partie de sa carrière ? Eléments de réponse.

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La RENAULT Mégane 4, qui a effectué sa première apparition en public au salon de Francfort en 2015 et qui a été commercialisée en janvier 2016 en Europe et, dans la foulée, sur notre marché, est une des stars du line-up du constructeur français.

Son design extérieur, œuvre de Franck Le Gall, ou encore son habitacle cossu et à la finition plus que satisfaisante, lui ont valu un bel accueil et une première partie de carrière couronnée de succès.

Cela dit, l’heure du restylage de mi-carrière a sonné pour celle qui a été le treizième véhicule le plus vendu en France en 2019 et qui a dominé, à l’issue du même exercice fiscal, le segment des compactes au Maroc. 

Esthétiquement, il faut s’y reprendre à deux fois pour repérer les changements post-facelift. Le bouclier avant a été redessiné et la calandre qui le surplombe a bénéficié de retouches très timides elle aussi.

Pour leur part, les feux avant intègrent désormais de série la technologie LED Pure Vision, tandis que les feux arrière ont été remaniés, sont plus fins que ceux qu’arborait la Phase 1 de la compacte hatchback au Losange. La Mégane 4 restylée a aussi droit à des jantes inédites. Enfin, trois nouvelles teintes de carrosserie viennent grossir le nuancier.

A bord, les modifications sont à peine moins timides. Tout juste note-t-on l’apparition de nouvelles commandes au nouveau de la console centrale (notamment celles de la clim auto), plus dans l’air du temps. Ce sont les nouveaux écrans pour l’instrumentation et le système multimédia qui captivent la rétine, cela dit.

Affichant une diagonale de 7 pouces sur la finition d’entrée de gamme, ils passent respectivement à 9,3 pouces et 10 pouces sur les finitions plus huppées.

A bord, la compacte française bénéficie de légères retouches cosmétiques et d\'un solide upgrade technologique.

Upgrade technologique de haut vol

En fait, la compacte francilienne a profité de ce passage sur le billard pour faire le plein de technologies up-to-date. Son nouveau système d’infodivertissement « Easy Link » offre ainsi une interface plus facile de préhension et personnalisable à souhait. Côté connectivité, l'offre « Easy Connect » permet une connectivité Apple CarPlay et Android Auto non-filaire.

Enfin, au rayon aides électroniques à la conduite, le nouveau protocole « Easy Drive » marque l'arrivée d'un assistant baptisé « Autoroute et Trafic ». Il s’agit, en fait, d’un dispositif de conduite semi-autonome de niveau 2.

Actif jusqu’à 160 km/h, ce pilote artificiel est en mesure de réguler la vitesse du véhicule et de maintenir les distances de sécurité avec le véhicule le précédant.

Déjà vue sur les dernières productions de la marque, notamment sur la Clio 5 et le Captur 2, cette technologie n’est disponible que sur les versions qui embarquent la boîte à double embrayage à sept rapports EDC, les Mégane 1.3 l TCe 140 ch et 160 ch (essence), et sur la nouvelle variante E-Tech Plug-in, en l’occurrence.

La Mégane 4 hérite aussi d’une alerte d’endormissement, livrée de série dès le deuxième niveau de finition, tandis que l’alerte de franchissement de ligne a cédé la place à un assistant de maintien dans la voie en bonne et due forme.

L’arsenal technologique de la grande sœur de la Clio contient également un freinage actif d'urgence renforcé, enrichi d’une détection piéton, et un avertisseur d'angle mort amendé lui aussi, fort d'une plus grande portée.

Gamme de motorisations « R.S.plendissante »

Au chapitre mécanique, l’offre Diesel, la seule qui parle réellement aux automobilistes de chez nous, se limite au 1.5 l BluedCi, qui est cependant décliné en deux variantes (95 ch et 115 ch).

Concernant le bloc essence 1.3 l TCe susmentionné, il est toujours disponible dans sa variante de 115 ch et reçoit désormais le renfort d’une quatrième variante, qui nivelle vers le bas la puissance puisqu’elle offre 100 ch tous ronds. Par ailleurs, un bloc essence 1.0 l TCe de 120 ch viendra compléter la gamme avant la fin de l’année.

Les amateurs de sportivité seront ravis de savoir que le 4-cylindres 1.8 l suralimenté de la Mégane R.S. a vu sa puissance passer de 280 à 300 ch. Elle égale ainsi la variante R.S. Trophy, dont la puissance n’a pas bougé (pour l'instant, du moins).

Le couple de la R.S. grimpe également pour atteindre 420 Nm sur la version équipée de la boîte EDC7, ce qui représente un gain de 30 Nm, et à 400 Nm pour celle dotée de la boîte mécanique à six rapports (bonus de 10 Nm). Enfin, la ligne d’échappement bénéficie dorénavant de clapets actifs, pour une sonorité à la demande !

Variante hybride rechargeable en renfort

Cela dit, la véritable nouveauté de ce restylage est la variante hybride rechargeable E-Tech Plug-in, citée rapidement plus haut elle aussi.

Elle embarque le trio de moteurs étrenné par le Captur 2, constitué d’un quatre-cylindres 1.6 l essence et de deux petits moteurs électriques. La puissance cumulée est de 160 ch, tandis que la batterie de 9,8 kWh permettrait une autonomie de 50 km en mode 100 % électrique (WLTP), valeur pouvant atteindre 65 km en utilisation strictement urbaine.

La Vmax est de 135 km/h quand le moteur thermique n’est pas sollicité et les émissions de CO2 n’atteignent pas les 40 g/km (par ici les « 7assanat », le bon karma...). Bon point pour cette version « écolosange » : malgré la présence des batteries sous le plancher, son coffre affiche la même capacité de chargement que celui des versions purement thermiques, soit 434 l.

Un dernier mot concernant les finitions. Exit la griffe « GT Line », place à la « R.S. Line ». Avec sa lame aéro qui souligne délicieusement le bouclier avant, sa grille de calandre au maillage sportif, en nid d'abeilles, ses jantes de 17 ou 18 pouces, ou encore ses deux canules d'échappement chromées, la Mégane R.S. Line s'offre un look de (gentille) GTI pas piqué des hannetons.

Esprit « racing » pour la finition R.S. Line

A l’intérieur, cette finition est synonyme d’une planche de bord rehaussée d’inserts en carbone, de liserés et de surpiqûres rouges et gris, surpiqûres qui garnissent également les sièges sport. Un volant à jante large de cuir perforé gainé, siglé « R.S. », et un pédalier alu, viennent compléter cette dotation « racing »  

La RENAULT Mégane restylée fera ses débuts dans les concessions européennes de la firme au Losange dès l’été prochain, à des tarifs qui devraient être cristallisés. Entre-temps, elle s'offrira son premier bain de foule lors de l’édition 2020 du salon de Genève, en mars prochain.

 

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