FORD Europe dévoile l'ensemble de la gamme du Kuga III - wandaloo.com - Actualité automobile Maroc

Révélé à Amsterdam en avril dernier, dans le cadre de la conférence #GoElectric, organisée par FORD, le Kuga troisième du nom a démarré sa carrière européenne en misant exclusivement sur sa variante hybride rechargeable. Un signe fort témoignant de l'inclination du le constructeur à l'Ovale bleu pour la mobilité propre.

En plus d'un look aussi athlétique que raffiné et d'un habitacle bourgeois et digitalisé reprenant l'essentiel des codes esthétiques introduits par la génération actuelle de la Focus – avec laquelle il partage sa plateforme C2, ce Kuga Plug-in Hybrid a d'autres cordes à son arc !

A commencer par son duo mécanique de choc, composé d'un gros quatre-cylindres 2.5 l (à cycle Atkinson, comme la Prius) et d’un module électrique alimenté par une batterie li-ion de 10,3 kWh. La puissance combinée est confortable (225 ch) et l'autonomie peut atteindre 50 km en mode tout-électrique.

Aujourd'hui, le constructeur américain dévoile l'ensemble de la gamme européenne du Kuga. Les blocs essence et Diesel présentés brièvement lors de son reveal font leur apparition sous son capot. Et on en sait également plus concernant les finitions, la technologie embarquée et les tarifs des versions purement thermiques de cette troisième génération.

“Business is business”. En fait, c'est un peu au véritable démarrage de carrière du Kuga européen que nous assistons enfin. Et ce n'est que dorénavant que ceux qui l'attendent chez nous peuvent retourner le sablier, lancer le compte-à-rebours !

“Diesel Inside”

Le Kuga est désormais “Diesel Inside”. Les portes du succès s'entrebaîllent donc pour lui sur le marché marocain, où, il est utile de le rappeler, 92,5 % des véhicules neufs écoulés au cours du premier semestre 2019 étaient des “bâfreurs de mazout”.

Abordons rapidement l'offre essence, constituée du 3-cylindres turbo 1.5 l EcoBoost, bloc doté d'un système de désactivation de cylindre pour une plus grande efficience et disponible en deux niveaux de puissance (120 ch et 150 ch), pour focaliser sur les variantes Diesel, les motorisations EcoBlue.

Là encore, l'efficience est au rendez vous, avec le petit 1.5 l de 120 ch et le 2.0 l de 190 ch, mais surtout avec la variante à hybridation légère, qui embarque sous son capot un 2.0 l turbo Diesel Ecoblue de 150 ch relié à un alterno-démarreur (réseau 48V).

Côté transmission, les motorisations essence et le petit bloc Diesel travaillent en bonne intelligence avec une boîte manuelle 6 rapports, mais ce dernier peut être associé, en option, à une boîte automatique 8 rapports en option. La motorisation Diesel faisant appel à la micro-hybridation est associée, pour sa part, à la boîte manuelle 6 rapports, tandis que la version thermique la plus puissante a droit à la boîte auto et à une transmission intégrale.

Upgrade technologique important

Le combiné d’instrumentation numérique de 12,3 pouces (sur les versions les plus huppées)  et l'écran central tactile de 8 pouces du nouveau Kuga sont les “parties émergées” de l'upgrade technologique profond dont il a bénéficié.

L'arsenal technologique est assez bluffant dès la plus abordable des 5 finitions disponibles au catalogue (européen), la Trend :  système d'infodivertissement à la connectivité convaincante, recharge de smartphone par induction, aide au maintien dans la voie, aide au stationnement avant/arrière, régulateur de vitesse, freinage automatique d'urgence avec détection des piétons...

La finition Titanium est évidemment plus bourgeoise, qui hérite d'une climatisation automatique, d'un accès/démarrage mains libres, de jantes en alliage de 17 pouces, tandis que la ST Line joue une partition plus sportive. Elle bande les muscles avec son kit carrosserie , ses étriers de frein rouges, sa double sortie d'échappement, ses jantes de 18 pouces…

Plus haut dans la gamme, la ST Line X bénéficie, entre autres, de feux 100 % LED, d'un système audio B&O, d'une alerte vigilance conducteur. Enfin, le haut de gamme Vignale s'offre de série les feux full LED adaptatifs, le siège conducteur électrique, l'affichage tête haute, le hayon mains libres et de nombreux autres raffinements.

On l'aura ou pas ?

La grille tarifaire du Kuga essence démarre à 26.600 euros en France. La gamme Diesel s'y affiche pour sa part à partir de 28.100  euros. Au sommet de la gamme, le 2.5 l Duratec 225 ch eCVT est commercialisé à 46.000 euros. C'est 1.000 euros de plus que le prix exigé en contrepartie de la version la plus huppée du 2.0 l Diesel EcoBlue 190 ch BVA8 4x4.

Faut-il craindre que le Kuga III nous refasse le coup de la quatrième génération de la Focus, disponible en Europe en 2018 et dont la “traversée de la Méditérannée” n'est toujours pas à l'ordre du jour ? Comme la compacte qui lui sert de frangine, le SUV à l'Ovale bleu a profité de son passage de témoin générationnel pour opérer une montée en gamme assez remarquable, avec, pour corollaire, une petite flambée des prix. C'est, semble-t-il, ce qui freine l'arrivée de la Focus sur notre marché.