La nouvelle HYUNDAI i10 voit grand ! - wandaloo.com - Actualité automobile Maroc

Le segment des petites citadines n’est plus ce qu’il était : érosion des ventes, constructeurs qui le désertent en n’y renouvelant pas leur offre. Citons Ford, qui a supprimé la Ka+ de son catalogue, ou encore Opel, qui s’apprête à sonner le glas de la Karl et de l’Adam.

Il en faut plus pour décourager HYUNDAI. La firme sud-coréenne vient de lever le voile sur la troisième génération de l’i10, qui est un de ses chevaux de bataille depuis le lancement du premier opus en 2008. De prime abord, on pourrait penser à un gros restylage plutôt qu’à une nouvelle génération, du fait des feux qui remontent toujours très haut sur le capot et de la silhouette quasiment inchangée.

Cela dit, les changements sont légion : calandre cascade cernée par les feux de jour, ailes renflées et épaulements marqués sont au menu. L'évolution est plus visible au niveau du profil, avec notamment des ailes sculptées et des épaules marquées, mais aussi une vitre de custode ourlée d’un cadre qui accueille un monogramme i10.

Pour sa part, la partie arrière se signale par un bouclier redessiné et par une signature lumineuse bien plus moderne qu’avant. Le toit contrasté optionnel (noir ou rouge) apporte un supplément de fun à l’ensemble. 

Si la longueur de cette micro-citadine demeure inchangée (3,67 mètres), sa largeur a augmenté de 2 cm et sa hauteur a diminué d'autant. Autant dire qu’à bord, c’est quasiment le statu quo en matière d’habitabilité. On retrouve aussi le même volume de chargement qu’avant (252 l). Mais le seuil de chargement a été abaissé de 3 cm, ce qui rend plus pratique le coffre de cette i10.  

Présentation soignée

La présentation intérieure n’a plus rien à voir avec celle de la génération sortante. Il s’en dégage une impression de qualité malgré la présence de plastiques durs (la norme dans ce sous-segment des citadines). C’est dû à la présence de motifs en nid d’abeilles sur la planche de bord, le support du levier de vitesses et les contreportes, mais surtout à celle d’un écran tactile de 8 pouces sur les versions hautes.

Placée dans la continuation de l’instrumentation, cette interface est compatible Apple CarPlay et Android Auto, mais aussi avec le nouveau système BlueLink (application maison permettant d’ouvrir et fermer à distance les portières du véhicule et de le commander vocalement pour le démarrer («Start my car»), le fermer («Lock my car») et le trouver («Find my car»).  

Fidèle à sa tradition, l’i10 a fait le plein de nouveautés en matière d’équipements. En fonction des finitions, elle peut bénéficier des feux de route automatiques, de la caméra de recul, de la recharge par induction, d’un système de détection de fatigue du conducteur, de l'alerte anti-collision avec détection piéton, de l'assistance active au maintien de voie...

Mécaniques reconduites

Au rayon mécanique, l’offre est toujours constituée du 3-cylindres 1.0 l de 67 ch (seul bloc commercialisé actuellement sur notre marché) et du 4-cylindres 1.2 l de 84 ch. Couplés de série à une boîte mécanique à 5 rapports, ces deux blocs essence peuvent être associés en option à une boîte robotisée à double embrayage à 5 rapports.

Développée et fabriquée en Europe - comme sa devancière -, l’i10 troisième du nom sera l’une des stars du salon de Francfort, qui se tiendra du 10 au 22 septembre prochain. Elle devrait y lever le voile sur ses tarifs et sur sa gamme de finitions avant d’être commercialisée dans la foulée.