Episode 3 du feuilleton KIA Sorento quatrième du nom (sur le site Wandaloo, en tout cas !). Après les spyshots et les croquis officiels du SUV 7 places coréen, place au « reveal » digital ! Principale info à retenir : montée en gamme tous azimuts.
Le KIA Sorento devait faire partie des stars du salon de Genève. Mais le Covid-19 est passé par là et Séoul a donc décidé de temporiser, de retarder la première mondiale de la quatrième génération de son SUV 7 places.
A l’inverse de la plupart des constructeurs, qui comptaient lancer des nouveautés sur les rives du lac Léman et qui ont programmé des « reveals » digitaux à la date cochée initialement sur le calendrier, KIA a donc revu le sien.
Le voiler a finalement été levé ce 19 mars sur le Sorento IV, sur ce modèle emblématique de la gamme KIA, vendu à plus de 3 millions d’exemplaires depuis l’apparition de cette nomenclature en 2002.
Fliqué, cible de nombreuses « paparazzades » lors de la phase ultime de son développement, puis protagoniste d’une vaste campagne de teasing, ce modèle à succès avait déjà révélé bon nombre de ses secrets. Il n’en a plus aucun aujourd’hui, sinon celui qui lui permet d’être robuste et dynamique à la fois, d’être aussi statutaire qu’agressif, d’être en même temps mastoc et raffiné !
Esthétiquement parlant, on savait donc à quoi s’attendre ! Mais on est agréablement surpris, cela dit ! Normal ! Il est de notoriété publique que KIA a le pouvoir de surprendre…
Pour être tout à fait honnête, on a été à moitié surpris, sachant que KIA est aujourd’hui une marque de designers, une marque aux destinées desquelles président des artistes de l’acabit de Peter Schreyer, ex-patron du style de KIA, aujourd'hui coprésident de la firme, Luc Donckerwolke (transfuge d’AUDI et de LAMBORGHINI), designer en chef du groupe HYUNDAI-KIA, et Karim Habib, ex-BMW et INFINITI, nommé en septembre 2019 « head of design » du constructeur coréen.
Il faut être critique d’art pour rendre compte de la vénusté du Sorento IV à l'aide des mots ad hoc. Ou la jouer façon Akramjunior ou vlogger de chez nous, avec force « c’est bô, frérot », « matez-moi cette calandre du seigneur » et « pschakh 3la 9anboula ! », « wa3ra bezzaaaaf à l’khout ! »…
Beaucoup plus sexy que le modèle sortant, le Sorento « new look » s’offre une face avant insolente : calandre « Tiger Nose » aux naseaux aussi dilatés que ceux d’un taureau furibard, optiques en trois points très ouvragées (pour un regard le rapprochant du DS 7 Crossback), délicatement soulignées par les feux de jour à LED en forme de boomerang, et bouclier très « aéré ». Un capot doté d’un « dôme de puissance » (dialecte « munichois ») surplombe l’ensemble.
De profil, la leçon administrée par ce SUV 7 places est magistrale, là encore : s’il n’a gagné qu’un petit centimètre en longueur d’une génération à l’autre, il donne l’impression d’avoir été étiré davantage. C’est dû à des lignes plus fluides et à la réduction sensible des porte-à-faux avant et arrière.
Enfin, la partie arrière parachève la démonstration stylistique avec ses feux en deux parties tridimensionnels et son bouclier arrière aux skis de protection très finement ciselés, qui reçoivent un traitement alu du plus bel effet.
A bord, si l’habitabilité progresse et si le volume du coffre explose (910 l en configuration 5 places), l’empattement de ce grand gaillard de 4,81 m de long, 1,70 m de haut et 1,90 m de large ayant été allongé de 35 mm, pour atteindre 2 815 mm, c’est la montée en gamme qui force vraiment le respect.
Il faudra juger sur pièces, certes, mais ce que donnent à voir les clichés de l’habitacle de ce qui semble être la finition haute du Sorento IV est tout de même assez parlant : les matériaux présents à bord installent une atmosphère premium. Idem en ce qui concerne le très séduisant duo d’écrans, à savoir le combiné d’instrumentation numérique de 12,25 pouces et l’écran central tactile, qui affiche une diagonale de 8 pouces sur la finition d’entrée de gamme et de 10,25 pouces dès la finition intermédiaire.
Cernée de boutons tactiles avec retour haptique, cette interface du système d’infotainment du nouveau Sorento est par ailleurs au top en termes de connectivité. Elle est compatible Apple CarPlay et Android Auto, pour la faire courte.
On note aussi l’apparition de grilles d’aération très travaillées, « sophistiquées », et d’une molette en lieu et place du pommeau de levier de vitesses (JAGUAR fait de plus en plus d’émules), ainsi que d’inserts en écailles rétroéclairées sur la planche de bord et les contreportes. Qu’elle est lointaine l’époque où la qualité perçue des voitures sud-coréennes était raillée…
L’arsenal technologique qu’embarque le Sorento IV vient confirmer ses velléités premium : système d’évitement de collision, régulateur de vitesse adaptatif, détecteur d'angle mort, assistant de n maintien dans la voie, mode de conduite « Terrain » inédit chez KIA, offrant une traction intégrale et des capacités de franchissement augmentées…
La liste est longue, mais le système d'aide au stationnement automatisé mérite un petit focus. Il est doté d’un assistant de stationnement à distance permettant de téléguider votre Sorento, de le contrôler à l’aide de la clé intelligente. Pour mémoire, c’est une limousine allemande qui a inauguré il y a moins de cinq ans de cela cette technologie encore peu commune…
Passons au rayon mécanique et au 4-cylindres 2.2 l Smartstream de 202 ch et 440 Nm dont le groupe Bernard Hayot, importateur exclusif de KIA au Maroc, devrait remplir exclusivement son caddy, selon toute vraisemblance.
Associé à la très prometteuse boîte robotisée à double embrayage à 8 rapports que vient de développer KIA, il devrait animer sans peine le colosse coréen et offrir un bon compromis entre vigueur et sobriété.
Notons tout de même la présence d’une variante hybride faisant travailler en bonne intelligence un bloc essence 1.6 l suralimenté et un module électrique de 44,2 kWh - alimenté par une batterie de 1,49 kWh -, pour une puissance cumulée de 227 ch et un couple maxi de 350 Nm. Une variante hybride rechargeable est aussi programmée.
Le Sorento « new age » effectuera ses débuts européens au cours du troisième trimestre de l’année en cours et devrait débarquer dans la foulée sous nos latitudes. Ainsi apprêté, il devrait y faire un tabac, si, toutefois, sa montée en gamme franche n’impacte pas ses tarifs plus que de raison ! Ce serait bô, frérot (et sœurette) !
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259.900 - 279.900 DH *
489.900 - 549.900 DH *
290.000 DH *
269.000 - 299.900 DH *
689.700 - 842.000 DH *
734.000 - 886.000 DH *
690.000 - 842.000 DH *
342.000 - 395.000 DH *
234.900 DH *
350.000 - 394.900 DH *
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* Prix public au Maroc hors frais d'immatriculation et peinture métallisée
11/2025 *
01/2026 *
11/2025 *
11/2025 *
10/2025 *
10/2025 *
11/2025 *
12/2025 *
10/2025 *
12/2025 *
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* Date de lancement «probable» sur le marché marocain
689.700 - 842.000 DH *
489.700 - 648.000 DH *
585.000 - 756.000 DH *
815.000 - 959.000 DH *
226.900 - 260.500 DH *
137.000 - 174.500 DH *
210.900 - 264.900 DH *
359.900 - 464.900 DH *
145.900 - 161.000 DH *
329.000 - 450.500 DH *
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* Prix public au Maroc hors frais d'immatriculation et peinture métallisée
KIA Sorento - Avis des automobilistes
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