Mazda dévoilera le 23 octobre prochain, à l’occasion du salon de Tokyo, son premier véhicule électrique de série, un SUV innovant. Comme de plus en plus de ses pairs, la marque japonaise prend le train de la mobilité électrique en marche.
Mais, fidèle à sa réputation de constructeur à part, de « firme d’ingénieurs », elle a emprunté un chemin différent. Son SUV électrique pourrait fort bien redéfinir les règles du jeu.
Si Mazda s’est montrée avare en informations concernant le frère vertueux des CX-3 et CX-5, elle a néanmoins su titiller la curiosité des observateurs en révélant la présence, sur ce modèle, en option, d’un prolongateur d’autonomie.
Jusque-là, rien de révolutionnaire puisqu’à titre d’exemple, la BMW i3, lancée en 2013, disposait jusqu’en 2018 d’une variante qui embarquait un petit bicylindre de 650 cm3 de scooter (d’origine Kymco) développant 38 ch.
Seulement, dans le cas du SUV de Mazda, il ne s’agira pas d’un bloc thermique classique, mais du moteur à combustion le plus cher à la marque, celui pour lequel elle a consenti des investissements colossaux sans jamais réellement réussir à l'imposer (malgré son sacre aux 24 Heures du Mans en 1991) : le moteur Wankel, à pistons rotatifs.
La revanche du rotatif ?
La compacité et la légèreté du moteur rotatif est peu commune. Et sa capacité à grimper très haut dans les tours est proverbiale. Son seul véritable défaut, et il est de taille, est qu’il a toujours fait montre d’un appétit solide.
A sa décharge, il a surtout servi sous le capot de sportives endiablées comme la RX-7 ou la RX-8. Dans une configuration moins « énervée », le moteur rotatif devrait vraisemblablement assurer sans peine son job de prolongateur d’autonomie.
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