Le pick-up PEUGEOT Landtrek présenté en première nationale - wandaloo.com - Actualité automobile Maroc

Après une longue éclipse dans le segment des pick-up, au sein duquel son iconique 504 pick-up faisait la loi, jadis, et un retour timide en 2017, avec le « rebadgeage » d’un modèle de son partenaire chinois DONGFENG basé sur l’antédiluvien NISSAN Rich/NP300, PEUGEOT est revenu à la charge avec un produit autrement plus convaincant, le Landtrek, modèle dévoilé en avant-première en février 2020 et commercialisé en novembre de la même année en Amérique du Sud.

Pour le lancement en Afrique et au Moyen-Orient de ce modèle stratégique, qui permet à la marque française de couvrir tous les segments du VUL, Linda Jackson « herself », DG de PEUGEOT, et ses troupes stationnées au sein du hub casablancais qui gère les régions précitées, ont animé, le 15 février dernier, une visioconférence.

Le Landtrek, dont le développement a eu lieu en grande partie au sein du Morocco Technical Center, centre de recherche et de développement casablancais du groupe Stellantis/ex-PSA, y a été présenté comme étant le digne successeur du 504 pick-up.

Ses concepteurs le disent programmé pour se tailler, sinon la part du lion, du moins de généreuses parts de marché au sein du segment des « one-ton » pick-up grâce à sa faculté à répondre aux exigences des professionnels en matière de robustesse, de fiabilité, de charge utile, de capacités de traction et de franchissement, ou encore de coût d’exploitation.

Première nationale spectaculaire

Deux jours plus tard, passage du virtuel au réel ! Parties prenantes lors de la e-conférence dédiée au Landtrek, Nadia Trabelsi Mouline, Brand Manager PEUGEOT de la région Afrique et Moyen-Orient, et Badreiddine Mansouri, ex-directeur de marque CITROËN chez Sopriam, aujourd’hui Head of Pick Up & Knock-down Industrial Project Development du groupe Stellantis au sein de cette même région, ont pris part, à Bouskoura, dans la région de Casablanca, à la première nationale du Landtrek.

Au programme : présentation en « présentiel » du nouveau venu, disponible en deux silhouettes, simple cabine et double cabine, puis essais presse, dans la forêt de Bouskoura, de ces deux variantes, qui affichent des « bulletins de notes » d’élèves surdoués : respectivement 5,39 m et 5,33 m de long, des charges utiles d’une tonne deux et d’une tonne et une capacité de remorquage pouvant atteindre 3,5 tonnes.  

Marqués par la tenue d’ateliers de franchissement animés par des instructeurs européens dépêchés par la firme au Lion ainsi que par une vieille connaissance, Stéphane Roux, directeur du circuit Moulay El Hassan de Marrakech, ces essais ont été l’occasion de se rendre compte que les promesses sont tenues en matière de robustesse et d’aptitudes en hors-piste !

Un crapahuteur hors-pair

Le Landtrek est assez à l’aise sur l’asphalte. Mais c’est quand ce dernier se fait rare qu’il donne la pleine mesure de son potentiel ! La variante simple cabine n’a beau être qu’une deux roues motrices, une simple traction, elle ne se laisse pas intimider par les pistes rocailleuses et boueuses. Nous les avons arpentées à vive allure et avec aisance grâce à sa garde au sol imposante (21,4 cm) et à ses importants angles d’attaque et de fuite.

Pour affronter les ateliers de franchissement, en revanche, rien de tel que le Landtrek double cabine, sa garde au sol « vertigineuse » (23,5 cm) et sa transmission intégrale, forte d’un différentiel à glissement limité arrière et déverrouillage automatique eLocker.

En cas de défaut d’adhérence, de roue qui patine, il suffit d’enclencher cet autobloquant pour que la roue en difficulté recouvre de la motricité. Evoluer sur des terrains difficiles ? Effectuer un croisement de pont ? Un jeu d’enfant ! Il suffit d’y aller gentiment sur la pédale de droite et de « monter » régulièrement sur sa voisine de gauche.

Ces deux variantes du Landtrek disposent de la même motorisation, un quatre-cylindres 1.9 l turbodiesel de 150 ch et 350 Nm, volontaire, plein à tous les régimes, mais un peu bruyant. Il est associé à une boîte manuelle à six rapports Getrag bien étagée.   

Autre constat flatteur pour ce Landtrek : côté look, le pick-up au Lion peut regarder dans les yeux les références du segment sur notre marché, les MITSUBISHI L200 et TOYOTA Hilux. Pour info, le premier nommé y a capté une part de marché de 46% en 2020 et le second à peine quelques points en moins.

« Pick-upper class »

Evidemment, au petit jeu de la séduction, le double cab’, qui semble être destiné, du fait de son positionnement, à des « tribus » comme les surfeurs ou les chasseurs plutôt qu’aux professionnels, fait la course en tête, avec ses jantes en alliage de 17 pouces diamantées (jantes en tôle de 16 pouces pour son frangin), ses boucliers, ses rétroviseurs et ses poignées couleur carrosserie, mais aussi son ourlet de calandre et ses sabots de protection au traitement « alu » ou ses feux avant et arrière à LED, ses feux antibrouillards... 

Dans les deux cas, cependant, la face avant du Landtrek ne manque pas de stature. En phase avec les codes esthétiques étrennés en 2018 par la 508 deuxième du nom, sa calandre béante en impose. 

Une influence que l’on retrouve à l’intérieur également, avec la présence des fameux « toggle switches », ces « touches de piano » en métal satiné disposées sur la console centrale, en contrebas de l’écran. En termes de présentation intérieure, les pick-up japonais ont du souci à se faire.

Si la version simple cabine 4x2 n’a droit qu’à une seule finition, la bien nommée Pro, et va à l’essentiel en matière d’équipements de confort et de sécurité (3 places de série avec fonction Workstation ou siège central convertible en tablette de travail, siège conducteur réglable en hauteur, deux airbags, système audio avec petit écran d’affichage, radio RDS, Bluetooth et deux ports USB, etc.), le double cab’ 4x4 offre pour sa part le choix entre cette même finition, qui bénéficie, en rab des équipements du simple cabine, d’une climatisation manuelle, ou encore d’un accoudoir avant, et une exécution plus exclusive, baptisée Active.

Spartiate ou « tout-confort » ?

Elle donne accès à une sellerie et à des inserts décoratifs spécifiques, plus valorisants, à une alarme antivol, à un système d’ouverture à distance, à 4 vitres électriques, mais surtout à un système d’infodivertissement à l’écran tactile central de 10 pouces et à la connectivité dans l’air du temps (compatibilité Apple CarPlay et Android Auto).

Au rayon sécurité, cette finition embarque l’ESP, l’ASR (système de motricité renforcé), un système de contrôle d’adhérence en descente, une caméra HD et des capteurs de stationnement arrière…  

Le Landtrek double cabine dispose, du reste, d’une banquette arrière à la modularité proverbiale au sein du segment « one-ton » pick-up (60/40).

Il y a lieu de signaler, pour finir, qu’une offre d’accessoires sur-mesure sera disponible au sein de tout le réseau PEUGEOT dès la commercialisation du Landtrek, prévue sur notre marché pour la seconde moitié du mois de mars prochain. Le catalogue comprendra plus de 40 accessoires : hard top vitré, arceau de sécurité chromé, marchepieds, protection de benne thermoformée…

Tous les prix et fiches techniques sont disponibles ici »

Paré pour la baston

La grille tarifaire du nouveau PEUGEOT Landtrek débutera à 212.900 DH. La version double cabine à transmission intégrale s’affichera pour sa part à partir de 299.900 DH et il faudra consentir une rallonge de 20.000 DH pour partir au volant du très séduisant Landtrek Active.

Un dernier mot concernant le coût de détention du pick-up de PEUGEOT. Destinée essentiellement à une clientèle professionnelle, la version de base simple cabine 4x2 Pro a été étudiée en étroite collaboration avec des acteurs B2B de la région Afrique et Moyen-Orient.

C’est fort d’un chapelet d’arguments massue que le PEUGEOT Landtrek partira à la conquête de parts de marché au sein de son segment. Sur notre marché, il vise le podium dès sa première année.