Alors que les achats pour les fêtes de fin d’année battent leur plein, la famille Peugeot a fait du « shopping » d’un autre genre en augmentant de 2 % les parts qu’elle détient dans le groupe PSA. Cela représente 18,1 millions d’actions PSA (cotées à la Bourse de Paris, au sein de l’indice de référence CAC 40).
Une transaction qui a coûté 228 millions d’euros, qui permet à ladite famille de détenir désormais 14,38 % du capital et 19,36 % des droits de vote de PSA et qui, c’est tout sauf un détail, intervient à quelques « encablures » de l’aboutissement du projet de fusion 50/50 entre le groupe français et le groupe italo-américain FCA. C’est en effet le 4 janvier 2021 que ce projet sera soumis au vote des actionnaires.
Cette montée au capital de PSA est une façon, pour la famille Peugeot, d’adouber cette union, mais surtout de renforcer son poids au sein du futur groupe Stellantis.
Pour rappel, le futur quatrième constructeur automobile mondial sera détenu à 15 % par la famille Agnelli, tandis que la famille Peugeot, l'État français et le constructeur chinois Dongfeng disposeront de 6% de parts chacun.
Clause de "Stand Still"
En revanche, pour les sept prochaines années, la famille Peugeot est interdite de « shopping » dans le « quartier » ! Ses membres peuvent « boursicoter » autant que ça leur chante, mais une clause de « Stand Still » les empêche d’acquérir plus d’actions de PSA comme de Stellantis.
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