Lancée en 2015 et restylée très légèrement en 2018, sa familiale A4, qui fêtait il y a quelques jours son 25ème anniversaire, vient de passer à nouveau sur le billard. Et les coups de bistouri ont été plus profonds et plus nombreux, cette fois.
Au menu, un style plus affirmé, plus sportif, très proche de celui de l’A5, ainsi que de nouvelles motorisations, qui héritent de l’hybridation légère. Voyons tout cela de plus près.
Les changements esthétiques les plus flagrants sont situés au niveau de la face avant. Elle s’offre une nouvelle calandre, plus basse, plus évasée et surmontée d’une fine ouverture, à la manière de l’Audi A1, qui a elle-même emprunté ce gimmick à la légendaire Audi Quattro Sport des années 80.
L’A4 donne également à voir des feux remaniés faisant appel, de série sur toutes les versions, à des LED matricielles, ou encore des boucliers plus agressifs, qui adoptent des écopes d’air plus larges.
Cela dit, et c’est plus rare dans le cadre d’un facelift, Audi a aussi retouché le profil, qui gagne des épaulements plus athlétiques, et la partie arrière, dont les feux affichent, comme ceux à l’avant, une signature lumineuse inédite. Ils sont, par ailleurs, désormais reliés entre eux par un bandeau chromé du plus bel effet.
La marque aux anneaux s’est montrée beacoup plus sage à bord, se contentant de fournir à sa familiale un nouvel écran tactile, plus grand puisqu’il passe à 10,1 pouces et doté du nouveau système MMI Touch, qui permet de se passer de la molette qui était située au niveau de la partie basse de la console centrale. Elle a été remplacée par un petit espace de rangement.
Cette A4 restylée donne également accès à des packs de personnalisation inédits comportant, entre autres, de nouvelles selleries, des matières plus modernes, plus valorisantes.
L’ère de la micro-hybridation
Sous le capot, l’évolution majeure concerne l’adoption d’un système de micro-hybridation légère, d’une batterie de 12 volts sur les blocs essence 2.0 TFSI, blocs qui ont peu de chance d’être commercialisés sur notre marché.
Cela dit, les versions 136 ch et 163 ch du 2.0 l TDI devraient s’acoquiner très prochainement avec ce réseau 12V. Car, pour l’instant, le seul bloc Diesel à bénéficier d’une hybridation légère est le V6 3.0 l TDI de 347 ch de la première S4 Diesel de l’histoire. Il bénéficie d’un réseau 48V, qui lui permet d’afficher un surplus de hargne au démarrage.
Cette A4 sera certainement l’une des sensations du salon de Francfort, qui se tiendra en septembre prochain. Elle devrait être commercialisée peu après et devrait consolider sans peine son statut de best-seller de la marque bavaroise.
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