Test-Drive du LEXUS UX 250h : luxe et ascétisme - wandaloo.com - Actualité automobile Maroc

Essai

Test-Drive du LEXUS UX 250h : luxe et ascétisme

28 juillet 2020 3.866 0 0 1 | By Mehdi LAABOUDI

Dans un segment des crossovers compacts premium dominé par les constructeurs allemands, LEXUS fait de la résistance. Son UX 250h est une alternative plus que sérieuse. Il est original, raffiné, « écolo » ! Que veut le peuple ? Un coffre plus grand, à la rigueur…   

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Après le mid-size SUV RX et le SUV compact NX, LEXUS a démocratisé son offre de SUV hybrides en dévoilant l’UX, son premier crossover compact, bâti sur la plateforme TNGA-C (Toyota New Global Architecture), étrennée par les cousins TOYOTA Prius et C-HR. Une alternative plus qu’intéressante aux stars du segment que sont les AUDI Q3, BMW X1/X2, MERCEDES GLA et VOLVO XC40 !

C’est ce que nous avons découvert au cours de notre essai, même si on s’en doutait un peu ! LEXUS n’a pas l’habitude de décevoir. Avec l’UX, la marque premium du groupe TOYOTA propose un produit qui se démarque de la concurrence par son look moins conventionnel, plus chaleureux, et par sa « philosophie », son dévouement au « tout-hybride », tout en se défendant comme un lion en matière de qualité de fabrication, de technologie embarquée ou d’agrément de conduite.

Le style des premiers modèles produits par ce jeune constructeur qu’est LEXUS (31 printemps au compteur) était taxé de frileux. Il faut être miro pour penser que c’est encore le cas ! Non, mais vous avez vu la tuerie que c’est, notre voiture du jour ? L’œil ne sait pas où se poser tant il y a à voir, à admirer !

« Pour le nouvel UX 250h, nous ne voulions pas nous conformer à un design de crossover conventionnel ; nous voulions rompre avec l’existant et créer quelque chose de plus distinctif et dynamique ». Ces mots sont de l’ingénieur en chef de l’UX, Chika Kako.

On valide complètement ! Et les gens qui se sont retournés à notre passage durant le « shooting » de cet UX comme s’ils avaient croisé Kim Kardashian ou comme si quelqu’un venait de tousser à proximité valident aussi !  

Voilà près d’une décennie que LEXUS a fait le pari de l’audace stylistique. Et, aujourd’hui, alors que les SUV se ressemblent tous un petit peu, on ne peut formuler ce reproche à l’endroit de ceux de la marque japonaise.  

Les seuls objets roulants identifiés auxquels fait penser le petit SUV du clan (4,49 m de long, tout de même !), ce sont ses aînés RX et NX, et, dans une moindre mesure, le duo ultra-premium LS/LC, puisqu’il reprend les codes stylistiques de la marque.

Le grand méchant look !

On retrouve le style exubérant, sophistiqué, aguicheur, les lignes anguleuses de ces derniers, l’insolente calandre trapézoïdale de la marque et son maillage « hypnotisant », encadrés par des « yeux » plissés, des optiques 100% LED très fines. Cela donne un cachet fou à cette face avant, au même titre que les écopes d’air verticales qui balafrent le bouclier de part et d’autre et qui enclavent, au niveau de leur partie basse, des feux antibrouillards ourlés de noir laqué.

De profil, le show se poursuit : on apprécie les nervures sur les portières, la ceinture de caisse haute, marquée par un décroché au niveau de la vitre de custode, ou encore les hanches généreuses et les passages de roues à la découpe particulière, asymétrique, « enrobés » de plastique brut.

A l’arrière, les feux tridimensionnels sont l’élément stylistique qui magnétise le regard, quand bien même le bouclier épais, qui confère à l’UX un côté baroudeur, costaud, ou le sympathique becquet de hayon, méritent également l’attention. Très travaillés, disposant d’une signature lumineuse séduisante et reliés par un bandeau lumineux - ce qui est de plus en plus commun -, ils ont la particularité d’avoir été étudiés en soufflerie pour dompter le flux d’air et réduire les turbulences aérodynamiques. Ou quand la forme et la fonction font bon ménage !

Ambiance moderne et habitabilité moyenne

Passons à l’habitacle, qui alterne entre le très bon et le moins bon. La planche de bord est moderne, élégante, très horizontale, et fait appel à des matériaux nobles au niveau de sa partie supérieure. Sa partie basse affiche un standing moins élevé, a droit à du plastique dur, hélas.

L’instrumentation numérique ne prête pas le flanc à la critique, mais l’écran central souffle malheureusement le chaud et le froid ! Il affiche une taille généreuse (10,25 pouces). En revanche, il ne dispose pas d’une compatibilité Apple CarPlay et, plus fâcheux encore, de la technologie tactile.

Pour naviguer dans les menus du système multimédia, il faut actionner le « Remote Touch », un pad tactile à retour haptique disposé au niveau de la console centrale, entre les sièges avant. Point positif, cela dit : son utilisation est d’une simplicité enfantine. Intuitif et efficace !

On apprécie aussi le maniement de la molette du sélecteur de modes de conduite, ou encore la délicate horloge analogique, de même que la dotation de série des trois finitions disponibles au catalogue, pléthorique dès l’entrée de gamme, la bien nommée Luxury : jantes en alliage de 17 pouces, rétros rabattables électriquement, sièges en cuir chauffants et réglables électriquement à l’avant, chargement par induction de smartphones, caméra de recul, capteurs de stationnement avant, système de démarrage sans clé...

Tout ne serait qu\'ordre est beauté, luxe, calme et volupté à bord. Mais l\'habitabilité est moyenne et le coffre rikiki.

Le coeur sur la main

Logiquement, notre modèle d’essai, doté de la finition intermédiaire Executive et, à plus forte raison, le haut de gamme F Sport, ont droit à un supplément de raffinement, de confort, de sécurité, de high-tech…

L’UX Executive hérite ainsi d’un système d’ouverture automatique du coffre, d’une navigation GPS, d’une aide au stationnement avant et arrière… Pour sa part, la finition F Sport donne accès à un kit carrosserie très agressif, à un toit ouvrant vitré à commande électrique, à des palettes au volant…  

Tout aussi logiquement, toutes les finitions sont logées à la même enseigne en matière d’habitabilité. Et on ne peut pas vraiment dire que les termes du contrat de bail soient à l’avantage des occupants…

En d’autres termes, plus directs, si l’espace aux jambes est dans la moyenne de la catégorie, on ne peut en dire autant de la garde au toit (les personnes de plus d’un mètre quatre-vingts sont prévenues), et encore moins de la capacité de chargement du coffre. Cubant 320 l, il ne fait pas le poids au sein de sa catégorie. Les rivaux de l’UX affichent facilement 100 l de plus.

C’est la seule véritable faiblesse du LEXUS UX 250h. Et c’est en même temps le revers de la médaille, le prix à payer pour bénéficier du principal atout de ce véhicule, sa technologie « Hybrid Synergy Drive » de quatrième génération. En effet, c’est la batterie nickel-métal hydrure de l’UX 250h qui annexe une partie du coffre, placée qu’elle est sur l’essieu arrière.

Les vertus de l’hybride

Sans transition, l’UX 250h associe un moteur électrique à aimant permanent de 109 ch et un 4-cylindres 2.0 l essence atmosphérique de 146 ch qui développent une puissance cumulée de 184 ch et un couple maxi (modeste) de 190 Nm. Un duo globalement convaincant, qui offre à l’UX l’opportunité de parcourir plus de 2 km en mode tout-électrique, à condition de rouler à moins de 50 km/h.

Perfectible, la boîte à variation continue (CVT) ne ternit pas le bilan de ce tandem, capable de présenter deux visages diamétralement opposés. L’UX sait se montrer alerte, procure des reprises et des accélérations de premier plan si votre pied se fait lourd sur la pédale de droite (0 à 100 km/h parcouru en 8,5 s), mais peut, à la demande, si tant est que vous sélectionnez le mode Eco, se montrer sobre comme une citadine (consommation moyenne de 4,5 l/100 km).

La direction de l’UX, directe et consistante, de même que sa suspension, qui offre un bon compromis entre compression et détente, entre confort et fermeté, nous ont aussi fait forte impression tout au long de notre essai.

Belle précision de conduite

S’il partage l’essentiel de ses dessous avec des cousins plus roturiers, l’UX semble avoir plus de châssis et être moins sujet au roulis et au sous-virage. Un gros freinage permet de le placer idéalement en entrée de courbe. Sur autoroute, la tenue de cap est imperturbable et l’insonorisation de l’habitacle est à donner en exemple. Pas de nuisances sonores ! Fenêtres fermées, seul le léger feulement du moteur essence, loin d’être désagréable, parviendra à vos oreilles.

Commercialisé à partir de 408.000 DH, l’UX 250h culmine à 505.500 DH. Notre voiture d’essai s’affiche, pour sa part, à 476.500 DH. dans tous les cas, on en aura pour son argent, malgré les petites réserves que nous avons émises !

Tous les prix et fiches techniques sont disponibles ici »

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