OPEL Corsa 2020 : Elle passe la sixième - wandaloo.com - Actualité automobile Maroc

La présentation officielle de la sixième génération de l’OPEL Corsa était initialement prévue le 4 juin prochain. Mais le planning de la marque allemande a été contrarié suite à la fuite sur Internet, voilà quelques jours, de clichés officiels de ce modèle et il a ainsi été décidé d’avancer de quelques jours son dévoilement.  

La Corsa revêt une importance majeure pour OPEL. C’est son best-seller, avec près de 14 millions d’exemplaires écoulés depuis les débuts de la fondatrice de la lignée en 1982. Mais c’est aussi un modèle important pour le groupe PSA, qui s’est porté acquéreur de la firme au Blitz en 2017. Soucieux de réaliser des économies d’échelle, le groupe français avait arrêté le développement de la citadine, initié par l’ancien propriétaire, et s’est lancé dans la refonte de ce modèle.

Bâtie, en fin de compte, sur la plateforme modulaire CMP, comme la Peugeot 208 et le DS3 Crossback, cette citadine de 4,06 m de long, soit 4 cm de plus que la génération sortante, se démarque de ses cousins français d’un point de vue esthétique. En effet, elle a préféré puiser son inspiration au sein de sa fratrie. 

On peut ainsi lire dans ses lignes les influences de la compacte Astra et des SUV Crossland X et Grandland X, principalement au niveau des flancs du véhicule, marqués par l’aileron de requin adossé à la vitre de custode, ou encore au niveau du pavillon flottant. La Corsa hérite aussi, et c’est une première au sein du segment des citadines, des feux avant à diodes matricielles adaptatives de ses grandes sœurs.

A bord, on retrouve les mêmes influences stylistiques. Si le levier de vitesses a été repris tel quel à la 208, la Corsa a droit à plusieurs éléments étrennés par les dernières productions de la marque : dalle numérique qui remplace avantageusement le combiné d’instrumentation analogique, écran central tactile de 7 pouces sur les modèles d’entrée de gamme et de 10 pouces sur les finitions plus huppées, etc... 

La qualité de fabrication ne semble pas prêter le flanc à la critique, les matériaux employés sont valorisants et la dotation technologique est particulièrement généreuse : citons un régulateur de vitesse adaptatif, un système de détection des angles morts, un système de freinage d’urgence, une aide au stationnement…    

Sous le capot, enfin, on retrouve les blocs thermiques de PSA, à savoir un 3-cylindres essence 1.2 l PureTech offrant trois paliers de puissance (75, 100 et 130 ch), de même qu’un 4-cylindres diesel 1.5 l BlueHDi de 100 ch. Des blocs qui devraient faire le job très correctement. 

Variante électrique séduisante

Il y a lieu de noter, cela dit, qu’OPEL a préféré mettre en avant la variante « zéro émission » de sa citadine. Baptisée Corsa-e, elle embarque le bloc électrique du duo Peugeot e-208 et DS3 Crossback E-Tense. Développant 136 ch et 260 Nm, il est alimenté par des batteries de 50 kWh qui lui permettent d’afficher une autonomie de près de 340 km en cycle WLTP, ce qui est vraiment pas mal du tout. En ce qui concerne la recharge, Opel annonce 80% de charge en 30 minutes en employant une Wallbox. 

Créditée d’un temps de 8,1 s sur l’accélération de 0 à 100 km/h, la Corsa-e donne de trois modes de conduite. Eco, Normal et Sport. Les performances sont optimales quand le sélecteur est placé sur le mode Sport, tandis que les deux autres modes privilégient en premier lieu l’efficience énergétique. 

L’ouverture des commandes pour la Corsa sixième du nom aura lieu au cours du mois de juin, mais il faudra patienter jusqu’à fin 2019 pour les premières livraisons des variantes thermiques et quelques mois encore avant celles de la variante propre.