PEUGEOT Sport, dont le nom apparaît à trois reprises au palmarès de la reine des épreuves d’endurance, les 24 Heures du Mans, grâce à deux protos spectaculaires, la 905, victorieuse deux années de suite sur le circuit de la Sarthe, en 1992 et 1993, et la 908 en 2009, se verrait bien y réaliser de nouveaux exploits.
A la veille de la tenue de la 88e édition de cette course, la firme au Lion a présenté, en présence de son partenaire TOTAL, les contours de son futur programme en championnat du monde d’endurance.
Après TOYOTA, qui est à ce jour l’unique écurie d’usine engagée en LMP1 et ALPINE, qui défiera dès 2021 le triple tenant du titre dans le cadre de la nouvelle catégorie Le Mans Hypercar (LMH), c’est donc au tour d’une troisième écurie d’usine de confirmer son intention de se joindre à la fête en 2022, soit 10 ans après avoir mis fin à son dernier programme d’endurance !
La course dans la course entre les groupes PSA et RENAULT promet ! En attendant ces joutes franco-françaises, PEUGEOT a dévoilé les premières esquisses de sa future championne, qui sera développée intégralement en interne.
Parce que la nouvelle réglementation en matière d’aérodynamisme le permet, le PEUGEOT LMH donnera à voir un look définitif très proche de celui de la gamme « civile » actuelle de PEUGEOT. Vous aurez sans doute remarqué les crocs lumineux à l’avant de cette première esquisse. L’air de famille sera notamment flagrant avec la 508 PSE (PEUGEOT Sport Engineered), première sportive hybride rechargeable de la marque sochalienne, attendue incessamment dans ses concessions.
Pour Matthias Hossann, nouveau directeur du style de PEUGEOT, ce changement de réglementation représente une « opportunité inédite et historique de collaboration entre les équipes du sport et celles du design ».
Nouvelle formule séduisante
Ainsi que l’exige le nouveau « cahier des charges » de l’Automobile Club de l’Ouest, association qui organise les 24 Heures du Mans, le prototype embarquera un moteur par essieu : un électromoteur de 200 kW à l’avant et un bloc thermique à l’arrière, pour une puissance cumulée de 500 kW, soit 680 ch. A noter que le module électrique en question sera repris aux monoplaces de Formule E de l’écurie DS Techeetah, ce qui aura l’avantage de limiter les coûts.
Le déverminage des deux prototypes que PEUGEOT inscrira à l’édition 2022 de l’épreuve aura lieu fin 2021.
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PEUGEOT - Avis des automobilistes
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