PORSCHE 911 Turbo Type 992 : Je suis une légende - wandaloo.com - Actualité automobile Maroc

Présentée fin novembre 2018 au salon de Los Angeles dans ses variantes Carrera S et Carrera 4S et commercialisée début 2019, la huitième génération de la PORSCHE 911 (Type 992) a droit depuis, comme ses devancières avant elles, à une vie de gamme des plus palpitantes !

Après le « reveal », l’année dernière, du cabriolet, de la variante Targa, mais aussi des Carrera et Carrera 4, Zuffenhausen a dévoilé en mars 2020 la très spectaculaire Turbo S, dont le six-cylindres à plat 3.8 l biturbo développe 650 ch et 800 Nm. C’est aujourd’hui au tour de la 911 Turbo de faire ses débuts dans ses variantes berlinette et cabriolet.

Pour situer le phénomène, rien de tel qu’un petit flash-back. L’appellation 911 Turbo apparaît en 1975, soit un an après le lancement de la deuxième génération de la 911. Plus connue sous le nom de 930 Turbo, elle dispose d’un body kit aux ailes renflées, d’un aileron surdimensionné et d’un flat-six 3.0 l suralimenté de 260 ch, puissance qui sera portée à 300 ch deux ans plus tard.

Toutes les 911 qui ont suivi ont eu droit à ce label, auquel est venu prêter main forte le label Turbo S à partir de la quatrième génération de la 911, la Type 993, produite entre 1994 et 1998. Nous sommes donc en présence de la septième génération de la 911 Turbo et de la cinquième génération de la Turbo S.

Une santé de fer  

La nouvelle 911 Turbo est animée par une version dégonflée du bloc de cette dernière. La cavalerie demeure impressionnante (580 canassons, soit 40 de plus que la génération suppléée). Les Porschistes auront remarqué que c’est précisément la puissance de la Turbo S Type 991 ! Le couple maxi s'élève à 700 Nm, pour sa part, ce qui représente 10 Nm de moins qu'avant.

Evidemment, les chronos de la nouvelle venue donnent le tournis : 0 à 100 km/h pulvérisé en 2,7 s. Le cab’ exige deux dixièmes supplémentaires et signe, ce faisant le même chrono que la génération sortante de la 911 Turbo Coupé, tout en améliorant de deux dixièmes la marque du modèle qu’il remplace frontalement. Cette furie revendique par ailleurs une Vmax de 320 km/h, ce qui représente 10 km/h de moins que la Turbo S. Autant dire qu’elle devrait se montrer à son aise dans les lignes droites.

Elle devrait également papillonner de virage en virage. En plus des quatre roues motrices, garantes d’une adhérence sans faille, PORSCHE annonce deux châssis au choix, dont un qui ferait merveille sur circuit. Equipé du PASM (Porsche Active Suspension Management), le moins radical des deux châssis devrait garantir un meilleur compromis entre confort et sportivité. Tout dépend de ce que vous voulez faire de cette 911 Turbo. Daily ou pistarde ? A vous de voir !    

Une dégaine sublimée

Comme d’habitude, cette 911 Turbo présente un look plus énervé que celui d’une 911, avec ses voies avant et arrière élargies de respectivement 45 mm et 20 mm, ses larges ouïes latérales, son aérodynamique active, sa hauteur de caisse abaissée 10 millimètres…

La 911 Turbo « new look » est d’ores et déjà disponible à la commande et PORSCHE a dévoilé ses tarifs européens. Il faudra aligner près de 190.000 euros pour partir au volant de la berlinette et un peu plus de 201.000 euros pour faire sienne la déclinaison cabriolet de la bête.

Comme de coutume chez Porsche, la facture peut facilement s’envoler. Le catalogue d’options est épais comme le bottin de Stuttgart. Il accueille, pour la première fois dans la riche histoire de la 911 Turbo, l’échappement Sport. Il s’agit d’une option essentielle pour ceux qui veulent contrebalancer l’omniprésent sifflement des turbos, seul véritable grief que l’on pouvait émettre à l’encontre des précédentes générations de cette sportive iconique.