Dans un segment des SUV compacts où la concurrence fait rage et même si, en apparence, il ne semble pas avoir vraiment changé, le Kadjar Phase 2 débarque avec des ambitions revues à la hausse. Nous avons pu le constater à son volant.
Un constat s’impose d’emblée : si le restylage de mi-vie du Kadjar, apparu en 2015, ne peut être qualifié de spectaculaire, il permet tout de même au jumeau technique du Qashqai de progresser dans bon nombre de compartiments. Il semble désormais mieux outillé pour affronter les caïds du segment des SUV compacts.
Le Kadjar a gagné en élégance à la faveur de l’adoption de retouches stylistiques bien senties : la calandre à lamelles horizontales chromées est du plus bel effet. Ajoutez à cela des signatures lumineuses avant et arrière retouchées, des antibrouillards redessinés eux aussi et désormais à LED, un bouclier arrière enrichi d’un ski de protection façon diffuseur et entouré, de part et d’autre, par de fausses canules d’échappement au rendu impeccable, ou encore un choix de couleurs plus étendu ainsi que de nouvelles jantes de 17 et 19 pouces, et vous obtenez un SUV compact plus valorisant et en même temps plus moderne.
Les motifs de satisfaction sont encore plus nombreux à bord : c’est là que la progression est la plus sensible. Ça tombe bien parce que c’est là qu’était l’urgence, à en croire Renault. La présentation intérieure commençait à subir la patine du temps, surtout depuis qu’ont débarqué des challengers redoutables comme le Tiguan de Volkswagen ou encore le 3008 de Peugeot.
S’il n’a pas eu droit à la tablette format portrait de 8,7 pouces des dernières productions de la marque, le Kadjar bénéficie cela dit d’un nouvel écran tactile. Il garde la même taille qu’avant, soit 7 pouces, mais il devient capacitif , dorénavant, et est mieux intégré à la console centrale. Mitoyen d’une dalle qui hérite d’un pavé tactile, ce qui a une incidence évidemment positive sur l’ergonomie, il est souligné par des molettes de climatisation chromées inédites, mais familières. Elles rappellent furieusement celles du cousin Duster. Il ne s’agit en rien d’un reproche puisque leur contribution à la montée en gamme de cet habitacle est réelle.
Autres nouveautés au menu : des contreportes redessinées, des sièges plus moelleux et enveloppants, dont les assises sont enfin réglables en longueur, mais aussi de nouvelles selleries, plus qualitatives.
Les progrès sont également notables en matière de confort de roulement. Pourtant, les trains roulants et les liaisons au sol n’ont pas été remaniés lors de ce restylage. Le mérite en revient donc intégralement aux nouveaux sièges.
Au volant, les kilomètres défilent dans la sérénité la plus totale. On retrouve ce qui a toujours fait la réputation du Kadjar : un train avant incisif, pour un SUV, en tout cas, servi par une direction directe et précise et par un système de freinage qui fait le job très correctement.
Comme les nombreuses aides électroniques à la conduite qu’embarque le Kadjar ont le bon goût de ne pas se montrer trop intrusives, le véhicule semble imperméable au roulis et fait preuve d’une belle efficacité. Il s’inscrit sans inertie dans les virages, mêmes les plus serrés d’entre eux, et s’en extrait avec pas mal de panache, avec du grip en réserve.
Alors que le bloc turbo Diesel 1.5 BluedCi qu’abrite sous son capot notre modèle d’essai bénéficie sur certains marchés d’un bonus de puissance (+ 5 ch), il développe toujours 110 ch chez nous et accuse donc toujours 20 ch de retard sur le 1.6 dCi. Tandis que ce dernier est accouplé exclusivement à une boîte manuelle à 6 rapports, le plus petit des blocs donne le choix, à partir de la finition intermédiaire, entre la boîte mécanique précitée et une boîte à double embrayage EDC à 6 rapports particulièrement douce et efficiente.
Pas de changements à noter en matière de nomenclature. Le Kadjar Phase 2 a toujours droit aux finitions Life, Explore et Intens. En revanche, les tarifs de lancement subissent une petite inflation par rapport à ceux qui étaient pratiqués avant le restylage. Le Kadjar 1.5 dCi se négocie désormais à partir de 244.900 DH, alors que le 1.5 dCi Intens boîte auto comme le 1.6 dCi Intens 4x4 culminent tous deux à 319.900 DH.
Indépendamment de la finition retenue, la « hausse s’élève à 2.000 DH. Pas de quoi crier au scandale, surtout au vu des nombreux progrès constatés. Ainsi armé, le Renault Kadjar Phase 2 devrait vraisemblablement connaître une carrière plus flamboyante que son aîné, voire «enquiquiner» les références du segment des SUV compacts.
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2.197 5 octobre 2018
6.975 14 septembre 2018
400 28 mars 2024
3.685 8 mars 2024
756 4 mars 2024
917 26 février 2024
1.084 14 février 2024
488.900 DH *
340.000 - 405.000 DH *
159.900 - 234.900 DH *
460.000 - 640.000 DH *
992.000 DH *
254.000 - 277.000 DH *
164.900 - 237.000 DH *
299.000 - 425.000 DH *
695.000 - 775.000 DH *
489.700 - 576.000 DH *
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* Prix public au Maroc hors frais d'immatriculation et peinture métallisée
428.000 - 580.000 DH *
540.000 - 1.050.000 DH *
489.700 - 1.335.000 DH *
577.000 - 753.000 DH *
164.900 DH *
177.900 - 178.900 DH *
199.000 - 262.000 DH *
130.000 - 167.500 DH *
126.000 - 178.000 DH *
140.000 DH *
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* Prix public au Maroc hors frais d'immatriculation et peinture métallisée
36.990 - 36.990 DH *
168.000 - 168.000 DH *
121.000 - 150.000 DH *
67.000 - 133.000 DH *
44.900 - 55.000 DH *
155.000 - 155.000 DH *
131.000 - 131.000 DH *
54.950 - 61.950 DH *
29.500 - 29.500 DH *
89.000 - 89.000 DH *
* Prix de vente public au Maroc
MouncefBadr - le 8 décembre 2019
Issam - le 4 septembre 2019
Issam - le 7 septembre 2019
Younes Amrani Akdi - le 30 juin 2019
Nabil Ben Ali - le 20 août 2018
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