CUPRA Ateca restylé : le SUV sportif s’offre un look plus affirmé - wandaloo.com - Actualité automobile Maroc

Quelques jours seulement après le « reveal » du SEAT Ateca « facelift », CUPRA, l’ex-division sportive de la marque de Martorell, émancipée en 2018, soit 22 ans après l’annonce de sa création - au Mondial de Paris -, lève le voile sur la version restylée de son alter ego sportif.  

Lancé voilà deux ans à peine, le premier modèle de la jeune histoire de CUPRA en tant que constructeur s’est offert un lifting assez léger. Il faut dire que l’accueil que la Phase 1 a reçu a été des plus favorables et qu’il n’y avait donc pas le feu au lac !

Le CUPRA Ateca est le seul modèle de constructeur généraliste à s’être invité à la table des SUV compacts sportifs. Son passage par la case restylage est essentiellement destiné à lui permettre de prolonger les agapes, de continuer à proposer une recette unique et goûteuse…

Esthétiquement parlant, à l’image de l’Ateca Ph.2 de SEAT, c’est au niveau de la face avant que le SUV de CUPRA a été le plus profondément retouché.

Plus « énervé »

On note l’apparition d’une calandre hexagonale façon CUPRA Formentor, qui dispose d’un maillage en nid d’abeilles au niveau de sa partie supérieure, tandis que les optiques ont été redessinées et que le bouclier s’acoquine avec des écopes d’air plus larges.

L’Ateca « hautes performances » hérite aussi de feux arrière avec clignotants LED dynamiques, de nouvelles jantes de 19 pouces au traitement noir et cuivre, mais aussi de quatre sorties d’échappements Akrapovic, disponibles jusqu’alors sur la Special Edition seulement - une série limitée à 1.999 exemplaires de la Ph.1.

A bord, la présentation gagne en sportivité ! Les sièges baquets, optionnels sur la version d’avant-restylage, sont livrés de série, désormais. L’Ateca s’offre également de nouveaux inserts au traitement aluminium et cuivre, un pédalier en alu et un nouveau volant très « racing » (CUPRA dit s’être inspiré du TCR Racing).

Plus connecté

En plus de son méplat suggestif, il accueille le bouton de démarrage ainsi qu’un sélecteur de modes de conduite (Normal, Sport, CUPRA et Individuel). Par ailleurs, il est chaperonné par des palettes de changement de vitesses plus grandes qu’avant.

L’écran tactile central a profité de ce restylage pour s’offrir une cure d’hormones de croissance, passant de 8 à 9,2 pouces. Le système multimédia dont il est l’interface est beaucoup plus connecté qu’avant : commande vocale, connectique USB-C, hotspot Wi-Fi via carte SIM et système Full Link (compatibilité « wireless » Apple CarPlay et Android Auto) sont dorénavant de la partie !

Sous le capot, en revanche, rien à signaler ! Le 4-cylindres TSI 2.0 l développe toujours une puissance de 300 ch et un couple maxi de 400 Nm.

On prend les mêmes et on recommence !

Il forme toujours une sacrée équipe avec la boîte de vitesses à double embrayage à 7 rapports DSG et la transmission intégrale 4 Drive, revendiquant un chrono de 5,2 s pour catapulter le 0 à 100 km/h et une Vmax de 247 km/h.   

Pour calmer les ardeurs de ce bloc, qui, soit dit en passant, rend également de bons et loyaux services sous le capot de modèles de la galaxie Volkswagen comme le SQ2, le système de freinage est confié à des disques et étriers Brembo de belle taille.

Proposé à un peu plus de 40.000 euros en Espagne, le CUPRA Ateca Ph. 1 a su séduire une clientèle désireuse de rouler dans un SUV au look, à la présentation et au tempérament sportifs, mais rebutée par les tarifs des SUV premium.

Un coup à jouer !

CUPRA, qui n’a pas encore dévoilé les tarifs de la Ph. 2., serait inspiré de les cristalliser, ou, à tout le moins, de limiter autant que faire se peut l’inflation. Si la jeune marque y parvient, la seconde partie de carrière de l’Ateca sera plus riche que la première, dans la mesure où il a réglé la mire en matière de connectivité, seul domaine où il était véritablement à la peine face aux SUV sportifs premium.