Bon élève en matière de mobilité électrique (et de six-cylindres en ligne sachant donner de la voix, mais là n’est pas du tout le sujet !), avec ses i3 et i8, lancées respectivement en 2013 et 2014, BMW entend consolider sa position dans le «game» et l’a prouvé mi-juillet dernier, à l’occasion du lancement commercial d’un troisième modèle de la gamme BMW i, le SUV compact iX3.
Le premier SUV zéro émission de la firme munichoise, jumeau vertueux du X3, verra débarquer vers fin 2021 un grand frère, l’iX, qui n’a, lui, abstraction faite de son gabarit gargantuesque, pas grand-chose à voir avec le X5 ou le X7.
Le futur porte-étendard du line-up électrique de la marque allemande donne à voir un look original et futuriste, si bien que l’œil n’est pas magnétisé par l’immense calandre verticale, gimmick étrenné par la nouvelle Série 4. Sur l’iX, elle est obturée pour deux raisons : primo, pas besoin de refroidir le moteur ; deuxio, il faut cacher la ribambelle de caméras et de radars qu’embarque en ce point précis l’iX.
Cette calandre imposante au traitement noir mat est cernée par des feux avant très fins et surplombe un bouclier à la partie basse parée pour la guerre et à la partie haute dotée de petites écopes d’air ourlées de bleu (le code couleur de la gamme BMW i).
De profil, on remarque les poignées de portes atypiques, les passages de roues renflés, la réinterprétation très libre de la «Hofmeister-Knick» au niveau du vitrage latéral, de la vitre de custode, plus précisément, désormais ralliée à la lunette arrière par un fin bandeau vitré, ou encore les jupes latérales « cintrées » au rappel bleu. Rappel que l’on retrouve au niveau de la poupe, du bouclier arrière, surmonté de feux aussi droits que la justice et d’un becquet de hayon « kolossal ».
Poste de pilotage digne de l’« Enterprise »
Si la dégaine de l’iX fait de l’effet, c’est son habitacle qui risque réellement de faire des jaloux dans les rangs des SUV thermiques de BMW. La planche de bord est aussi épurée qu’un meuble scandinave ! Le volant hexagonal est une tuerie dont on jurerait que c’est Dali qui l’a imaginé et la sellerie bicolore est un enchantement.
Cela dit, la palme revient au tandem d’écrans incurvés et « flottants ». Le pavé d’instrumentation numérique affiche une diagonale de 12,3 pouces, contre 14,9 pouces pour l’écran tactile central.
BMW n’en dit pas plus concernant la technologie embarquée, mais annonce cependant que la 5G aura droit de cité à bord.
Côté technique, l'iX est bâti sur un châssis en aluminium et fait appel à une coque en PRFC (plastique renforcé de fibre de carbone). Il n’en fallait pas moins pour contenir la fougue de ses deux électromoteurs eDrive, qui développeront une puissance supérieure à 500 ch. De quoi catapulter ce SUV de bien plus de deux tonnes (à vue d’œil) de 0 à 100 km/h en moins de 5 secondes !
Plus de 500 ch et plus de 600 km d’autonomie
Alimentés par une batterie de plus de 100 kWh, les blocs électriques de l’iX afficheront, à en croire BMW, un rayon d’action de 600 km entre deux réapprovisionnements (cycle WLTP).
Voilà l’essentiel des infos partagées pour le moment par BMW, qui explique que le véhicule n’est pas finalisé, que des variables sont susceptibles d’évoluer au cours de sa dernière phase de développement. Affaire à suivre !
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