« Le grand rendez-vous »... raté de FERRARI et Claude Lelouch à Monaco - wandaloo.com - Actualité automobile Maroc

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« Le grand rendez-vous »... raté de FERRARI et Claude Lelouch à Monaco

15 juin 2020 1.536 0 0 1 | By Mehdi LAABOUDI

Tout ça pour ça ? Le court métrage « Le grand rendez-vous », réalisé par Claude Lelouch dans les rues de Monaco et dans lequel la FERRARI SF90 Stradale partage l’affiche avec le pilote Charles Leclerc et avec le maître des lieux, le Prince Albert II, est une déception !

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Ce devait être une rencontre au sommet entre FERRARI, le réalisateur français Claude Lelouch, Monaco et deux des enfants les plus célèbres de la Principauté, le Prince Albert II et Charles Leclerc, pilote de la Scuderia FERRARI !

Ce grand rendez-vous a bien eu lieu. Mais la montagne a accouché d’une souris ! Après une grosse campagne de teasing, FERRARI a finalement publié sur ses réseaux sociaux « Le grand rendez-vous », œuvre tournée à Monaco le 24 mai dernier, précisément le jour où devait se dérouler, dans les rues escarpées du Rocher, le plus mythique des Grands Prix de Formule 1 - annulé en raison de la crise sanitaire.

Un grand four que ce grand rendez-vous, un film court insipide qui n’arrive pas à la cheville de l’œuvre à laquelle il était censé rendre hommage, « C’était un rendez-vous », court métrage culte, tourné en 1976 par Lelouch.

L’œuvre originelle, c’est 8 minutes et 38 secondes de pur bonheur, un chef-d’œuvre, une ode à l’automobile offerte par un grand amateur de la chose, et donnant à voir un unique plan-séquence, une traversée tambour battant de Paris (route ouverte), au petit matin, au volant d’une iconique Mercedes 450SEL 6.9. Une sorte de spéciale de rallye à l'arrache, entamée sur le périph’, au niveau de la porte Dauphine, et prenant fin à Montmartre, devant le Sacré-Cœur.

Quarante-quatre ans plus tard, on change de décor, donc, mais, surtout, de philosophie : route fermée, plan-séquence plutôt court, approche marketing omniprésente…

Clip promotionnel vs cinéma d’art et d’essai    

L’esprit « indé’ » de « C’était un rendez-vous » aura vécu ! Certes, la FERRARI SF90 Stradale, ce « fuoriclasse » hybride rechargeable de 1.000 ch, assure le spectacle. Du reste, la distribution, le « casting », fait rêver ! Pensez donc : Charles Leclerc, pilote de la Scuderia Ferrari, partage en effet l’affiche avec le prince Albert II de Monaco, mais aussi avec la petite-fille de Lelouch (Rebecca la fleuriste).

Cela dit, le fait que les rues de Monaco aient été fermées pour l’occasion, quand voitures comme piétons étaient évités in extremis dans « C’était un rendez-vous », le fait qu’un pilote professionnel soit au volant d’une hypercar, quand c’est Lelouch « himself » qui conduit sa propre 450SEL 6.9 dans le court de 1976, sont autant de raisons qui font que le soufflé retombe vite !

L’image est évidemment léchée, chiadée (on parle d’un maître du cinéma, quand même !), mais on reste sur sa faim. Et puis la rencontre entre Leclerc et Albert II à l'heure du COVID-19, c'est autre chose que l'étreinte enflammée de Lelouch et l'objet de son empressement dans « C’était un rendez-vous ». 

A la décharge de Lelouch et de FERRARI, l’époque n’est plus la même ! Ce n’était peut-être pas mieux avant, mais c’était en tout cas plus rock n’roll !    

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