La relation qu’entretient le Maroc avec son partenaire industriel numéro un, Renault-Nissan, est au beau fixe. C’est ce qui est ressorti de la rencontre qui a eu lieu récemment entre Najib Boulif, secrétaire d’Etat chargé du Transport, et Marc Nassif, directeur général du groupe Renault Maroc.
Plusieurs points ont été soulevés au cours de ce meeting, apprend-t-on dans une dépêche de la MAP, notamment « le projet d’extension de l’usine de la Société marocaine de construction automobile (SOMACA), destiné à doubler la production, et les nouveaux projets industriels Tanger-Méditerranée ».
Boulif et Nassif ont également échangé à propos de la récente contraction du marché du neuf, tant au Maroc qu’à l’échelle mondiale, avant d’aborder les dossiers liés au transport et aux défis inhérents aux nouvelles mobilités et à la préservation de l’environnement.
« Euro 6b » à l’horizon 2022
C’est dans cette optique que le secrétaire d’Etat chargé du Transport a suggéré la tenue d’une journée d’étude autour des mécanismes de transition vers la norme européenne sur les émissions de véhicules à moteur à combustion « Euro 6b », plus restrictive vis-à-vis des émissions de gaz à effet de serre.
Il y a lieu de noter que la norme « Euro 6b » doit entrer en vigueur au Maroc à l’horizon 2022 et qu’elle ne pourra l’être qu’à condition que les deux constructeurs implantés au Maroc, de même que les sociétés importatrices de véhicules neufs, fassent preuve de bonne volonté.
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