Rien de tel qu’un peu de comptabilité pour que vous puissiez mesurer l’incroyable phénomène qu’est cette « Supernova », ce nouvel opus du SUV 7 places XXL de la firme à l’Etoile.
Le Mercedes GLS deuxième du nom (troisième si l’on inclut le GL originel, celui de 2006) affiche 5,21 mètres de long, soit 7,7 cm de plus que la génération sortante, et 1,96 m de large, ce qui représente une inflation de 2 cm. Il présente aussi un empattement d’autocar. Etiré de 6 cm, il atteint 3,14 m !
De quoi permettre, vous vous en doutez bien, de loger 7 personnes dans un confort royal et de ménager un volume de chargement généreux (680 dm3), qui devient démesuré lorsque les deuxième et troisième rangées de sièges sont rabattues (jusqu’à 2.400 dm3). A noter que le rang 2 donne le choix entre une banquette classique et deux sièges individuels ultra-luxueux, climatisés et massants (en option).
Motorisations nobles
Le GLS, c’est aussi une offre mécanique à la mesure de son gabarit et de son poids hors-normes. Le ramage est largement à la hauteur du plumage, en d’autres termes. Deux motorisations essence seront commercialisées au lancement de ce SUV à l’Etoile. La plus « modeste » d’entre elles, un V6 biturbo de 3 litres de cylindrée (GLS 450 4Matic), devrait déjà garantir des performances de premier plan et de belles sensations au volant de cette bête avec ses 367 ch.
Evidemment, le très noble V8 4.0 l biturbo d’origine AMG qui se terre sous le capot du GLS 580 4Matic, bloc que l’on retrouve aussi sous celui des sculpturales Mercedes-AMG GT et GT Coupé 4 portes, est plus féroce. Il a été dégonflé, pourtant, mais conserve de très beaux restes, cela dit, développant une puissance de 490 ch et un couple maxi de 700 Nm !
La transmission intégrale comme la suspension pilotée « E-Active Body Control », autre legs de la Classe S, proposées de série, ou encore l’arsenal technologique impressionnant du GLS, qui doit également beaucoup à sa prestigieuse sœurette.
Du reste, les liens de parenté avec le navire amiral de la gamme « berline » de Stuttgart, la Classe S, se lisent clairement sur les lignes de ce grand SUV. Sans avoir été bouleversées par rapport au GLS apparu en 2016, elles sont désormais plus racées et en même temps plus en phase avec celles que donnent à voir la Classe S, mais aussi les dernières productions de la marque (CLS, Classe A, CLA, etc.).
La calandre, les boucliers et les feux avant et arrière sont infiniment plus fins qu’avant et permettent de faire passer la pilule de la partie arrière un peu pataude, marquée par un montant D épais comme le brouillard de Londres.
Le « Boss » de son segment ?
En revanche, pas de place pour le moindre début de critique à bord. Le luxe est omniprésent et les points communs avec l’iconique limousine du clan sont encore plus criants, notamment au niveau du poste de conduite, qui a hérité de la fameuse dalle numérique verticale inaugurée par… la Classe S (encore elle !) et contenant deux écrans. Disposé en face du conducteur, le premier affiche le combiné d’instrumentation numérique, quand celui qui surplombe la console centrale sert d’interface au système d’infodivertissement.
C’est bien simple : Mercedes présente ce futur concurrent du BMW X7 et du prochain Audi Q7 restylé comme le plus grand, le plus luxueux et le plus techno des SUV de sa catégorie. A voir !
La commercialisation de ce GLS devrait débuter fin 2019 aux Etats-Unis, à des tarifs qui, s’ils n’ont pas encore été dévoilés, seront vraisemblablement plus salés que la mer Morte. Nul besoin d’avoir des dons de voyance pour le présager…
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